La Bourse de Paris à l'équilibre, entre BCE et résultats d'entreprises

La Bourse de Paris tourne autour de l'équilibre jeudi, en amont de la réunion de la Banque centrale européenne et tandis que les investisseurs se montrent réservés...

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT

La Bourse de Paris tourne autour de l'équilibre jeudi, en amont de la réunion de la Banque centrale européenne et tandis que les investisseurs se montrent réservés concernant le secteur des semi-conducteurs. 

L'indice vedette CAC 40 avançait de 0,01%, soit 0,69 points à 7.567,69 points vers 09H55. Mercredi l'indice a cédé 0,12%, sa troisième séance d'affilée dans le rouge. 

A Wall Street, l'indice à forte coloration technologique Nasdaq a enregistré sa plus forte perte sur une séance depuis 2022 (-2,77%).

La déroute du secteur technologique a été déclenchée par les déclarations de Donald Trump, qui a estimé que Taïwan "devrait payer pour être protégé" de la Chine par les Etats-Unis. S'y sont ajoutées des informations de l'agence Bloomberg selon lesquelles le gouvernement Biden envisageait de renforcer encore les restrictions aux exportations de puces vers la Chine.

Le secteur des semi-conducteurs souffre encore jeudi : l'action de STMicroelectronics reculait de 2,01% à 37,70 euros et celle de Soitec de 1,54% à 115,30 euros.

Le principal événement macroéconomique de la séance sera la réunion de la Banque centrale européenne (BCE). 

"Il est largement anticipé que la BCE va laisser ses taux inchangés, après avoir procédé à la première réduction de ce cycle lors de la réunion de juin", soulignent les analystes de Deutsche Bank.

Les économistes de la banque allemande ne s'attendent pas à "des indications explicites aujourd'hui" de la part de la BCE qui "n'est pas pressée et ne suit pas une trajectoire prédéterminée". 

Sur le plan politique français, l'Etat va émettre jeudi ses premières obligations depuis le résultat des élections législatives anticipées. L'Etat cherche à lever un total de 14 milliards d'euros sur les marchés, avec des échéances de remboursement allant de 2027 à 2053.

Le précédent test concernant la dette française et son attractivité sur les marchés s'était bien passé, avec l'émission de 10,5 milliards d'euros de dette quelques jours avant le deuxième tour des élections législatives, qui avait recueilli une demande plus de deux fois supérieure à l'offre.

Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt des emprunts français à échéance dix ans s'établissait à 3,07%, stable par rapport à mercredi. 

Les résultats d'entreprises occuperont aussi l'esprit des investisseurs. 

Bonne pub pour Publicis

Le groupe français de communication Publicis a revu à la hausse jeudi ses prévisions annuelles après un premier semestre supérieur aux attentes, ce qui faisait bondir son action de 5,61% à 102,60 euros à 9H50. Le titre se rapproche de son plus haut niveau (108,17 euros) atteint en mai dernier. 

Renault roule

Le groupe automobile Renault a publié des ventes mondiales en légère progression de 1,9% au premier semestre, notamment grâce à ses motorisations hybrides. Avec 1.154.700 véhicules vendus, le groupe français reste à son niveau des premiers semestres 2021 et 2023. Son titre grappillait 0,68% à 50,12 euros.

Euronext CAC40

364F6AE