Événement

L’Union des maires de l’Aisne en Assemblée générale : unis et solidaires pour ne pas être démissionnaires

La 21e édition du Salon des maires de l’Aisne s’est déroulée au Forum de Chauny le 13 octobre dernier, sous la présidence de Thierry Routier. Un rendez-vous annuel qui permet aux élus départementaux, régionaux, parlementaires ainsi qu’au représentant de l’État, de faire le point sur l’actualité économique et politique et aux partenaires invités, d’échanger et de partager un moment de convivialité avec les visiteurs.

Le président de l’Union des maires de l’Aisne, Thierry Routier, a appelé au rassemblement de l’ensemble des élus axonais.
Le président de l’Union des maires de l’Aisne, Thierry Routier, a appelé au rassemblement de l’ensemble des élus axonais.

Les maires et élus axonais ont été accueillis au Forum de Chauny le 13 octobre dernier à l’occasion du Salon 2023 des maires de l’Aisne. Pour cette 21e édition, le président de l’Union des maires de l’Aisne, Thierry Routier, à l’initiative de ce rendez-vous annuel, et les membres du bureau avaient opté pour une nouvelle organisation qui a permis aux orateurs d’intervenir dans des conditions d’écoute de bien meilleure qualité. La tribune avait été installée sous chapiteau, à l’écart des stands des exposants, autour desquels règne toujours une ambiance conviviale mais bruyante. Échange, débat et convivialité, le président a rappelé l’objectif de cette « belle et riche journée » en ouverture de l’Assemblée générale de l’Union des maires de l’Aisne.

Volonté d’agir

Le mandat de maire demeure cher au cœur des élus axonais malgré les difficultés à l’exercer au quotidien : « Un rôle essentiel, indispensable et difficile », a souligné Thomas Campeaux, préfet de l’Aisne. À plusieurs reprises, les attaques verbales mais aussi désormais les violences physiques subies ont été évoquées à la tribune, et si nombre de maires ont déjà rendu leur écharpe, les élus de l’Aisne résistent et pour l’heure, ne renoncent pas à leur engagement. La volonté d’agir ne suffit pas pour réussir, a relevé en ouverture le maire de Chauny, Emmanuel Liévin, il est indispensable de disposer des moyens nécessaires : « Quand l’État décide, nous subissons, c’est nous qui payons », a-t-il indiqué, faisant notamment référence à la part du budget communal consacrée aux dépenses en personnel.

Le préfet de l’Aisne, Thomas Campeaux, représentant de l’État, a répondu en direct aux interpellations des intervenants successifs à la tribune.

De nouveaux chantiers

Gestion de l’eau, transition écologique (les enjeux du Fonds vert), loi modifiée concernant le ZAN (Zéro artificialisation nette), désertification médicale, implantation de parc éolien, relations avec les services des Bâtiments de France ou encore l’Éducation nationale, démantèlement programmé du réseau téléphonique en cuivre, protection des maires, sécurité au quotidien… lors des prises de parole, les intervenants successifs, le président du Conseil départemental, Nicolas Fricoteaux, les sénateurs, Antoine Lefèvre et Pierre-Jean Verzelen, le conseiller régional, Christophe Coulon, la directrice académique des services de l’Éducation nationale, Catherine Albaric-Delpech et le représentant de l’État, Thomas Campeaux, ont balayé l’ensemble ou presque des préoccupations auxquelles les maires sont confrontés au quotidien, des dossiers qui, compte tenu de leur complexité, participent pour partie du découragement de certains élus. 

Le sénateur Antoine Lefèvre a tenté de rassurer l’auditoire en annonçant « la fusion des dispositifs », et par conséquent un premier pas vers la simplification des démarches réclamée par les maires, qui pourrait découler de la mise en œuvre de l’acte II de l’agenda rural aujourd’hui France ruralité. « La commune, c’est le premier service, le dernier kilomètre, le plus important
et le plus visible des habitants
», a de son côté rappelé Pierre-Jean Verzelen.

Cette année, les maires et élus axonais ont pu suivre les prises de parole sous chapiteau.