Économie
L’u2p Moselle réagit au projet de loi de finances 2023
L’Union des Entreprises de Proximité Moselle, relaie la prise de position de sa centrale nationale quant au projet de budget. Au cœur des débats : l’impact de la hausse des prix de l’énergie.
Territorialement, l’u2p Moselle réunit la Capeb pour le bâtiment, la CGAD pour l’alimentation et l’hôtellerie restauration, la Cnams pour la fabrication et les services, l’Unapl pour les professions libérales. Soit plus de 36 000 entreprises entrant dans son champ d’action et de propositions. Quant au projet de budget qui va animer les débats parlementaires, elle communique ses positions : «À juste titre, le projet de loi de Finances pour 2023 s’attelle à limiter l’impact de la flambée des prix de l’énergie sur les entreprises et les particuliers, comme le demandait l’u2p. Une priorité importante dans la mesure où ces hausses de prix tendent à réduire dangereusement les marges des entreprises et à remettre en cause la viabilité de certaines activités économiques, celles qui nécessitent le plus de consommations énergétiques. Le bouclier tarifaire mis en place par le Gouvernement apporte ainsi une forme de protection contre les variations les plus élevées qui ne peut qu’être saluée. De même, la poursuite de la politique de l’offre avec la suppression en deux ans de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) va dans le bon sens.»
Et les retraites...
Cette continuité est de nature à sécuriser les chefs d’entreprise et à leur permettre de se projeter plus facilement. Il restera à envisager à terme une baisse de la contribution foncière des entreprises (CFE) pour les plus petites entreprises qui ne bénéficient ni de la baisse de l’impôt sur les sociétés, ni de la suppression progressive de la CVAE. La limite de ce projet de budget concerne le niveau du déficit (- 5 % du PIB) qui va contribuer à alourdir la charge de la dette du pays sans qu’il soit possible de garantir le niveau de croissance qui sera atteint en 2023. En parallèle l’u2p considère que la préparation du projet de réforme des retraites devra laisser un large temps à la concertation et à la négociation, et ne devra pas se limiter à un amendement déposé dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale.