L’espace test maraichage bio va monter en puissance

«Pouvoir assurer à nos cantines scolaires des légumes frais, de qualité et produits localement tout en couplant cette opération à un chantier d’insertion», explique Guillaume Rouard, élu en charge de l’espace maraîchage bio de la Communauté d’agglomération du Grand Verdun.

© Communauté d’agglomération Grand Verdun
© Communauté d’agglomération Grand Verdun

Dans ce projet, la collectivité a investi 330 000 euros dans l’acquisition de tout le matériel nécessaire (des serres, pompes…) pour une superficie de 1,5 hectare. L’espace a été mis à la disposition de l’Adapei de la Meuse qui a recruté un professionnel en charge de l’animation du site mais aussi de l’encadrement des personnes en insertion accompagnées par trois associations (AMSEAA, AMIE ou encore ADAPEIM). Si l’initiative a été lancée en 2017, il aura fallu du temps pour que les cultures prennent vie, retardée entre autres par le Covid. Les premières récoltes et livraisons aux établissements scolaires sont désormais opérationnelles. Le projet va maintenant pouvoir monter en puissance avec le souhait de la collectivité d’acquérir trois autres hectares. «L’idée n’est évidemment pas de venir concurrencer la filière de maraîchage. Nous réservons la production aux seuls établissements scolaires», ajoute l’élu en charge du dossier. D’ailleurs, les gestionnaires de cantines scolaires sont invités à venir découvrir cet espace de production qui au-delà des légumes de saison est enrichi d’arbres fruitiers et de fleurs comestibles. Des ruches devraient également être installées prochainement. L’ADAPEIM a lancé les démarches administratives pour l’obtention du label bio, gage de qualité et d’engagement écologique pour l’intercommunalité. Le Grand Verdun souhaite que son Centre intercommunal d’action sociale (CIAS) soit également partie prenante avec la volonté de créer un lien entre l’espace test de maraîchage et l’épicerie solidaire installée sur le Quai de Londres depuis 2021. «La collectivité pourrait acheter des légumes en surplus pour ensuite les mettre à disposition des étudiants», prévient Guillaume Rouard.

AM