L’entrepreneuriat du troisième type...

Dans l’écosystème entrepreneurial, la période pré-estivale est souvent (toujours) celle de la remise de trophées en tous genres histoire de mettre en lumière l’entrepreneuriat sous toutes ses formes.

L’entrepreneuriat du troisième type...

Les différents réseaux d’accompagnement y vont de leur soirée prestige, à l’image récemment de Réseau Entreprendre Lorraine à la Rotonde de Thaon-les-Vosges ou encore cette semaine, le 28 juin la remise des prix du Concours Trajectoires de l’accompagnateur Alexis Grand Est à l’Institut des sourds de la Malgrange. Preuve que l’entrepreneuriat a toujours le vent en poupe. Oui mais quel type d’entrepreneuriat ? 

Dans son dernier tableau de bord de conjoncture dans la région, le Ceser Grand Est (Conseil économique social et environnemental) note, pour le premier trimestre, une nouvelle explosion de la création d’entreprises. 

«15 000 à 16 000 créations d’entreprises sont enregistrées chaque trimestre, contre 10 000 à 12 000 auparavant. Le record de 2021, avec 64 700 nouvelles immatriculations est même dépassé, puisqu’on compte 64 756 créations sur les quatre derniers trimestres», note le Ceser Grand Est. 

Tous les départements, ou presque, présentent une progression annuelle des créations d’entreprises avec un maximum de + 7,5 % dans la Marne et de 7,4 % dans la Meuse, seul le Bas-Rhin enregistre une légère baisse de - 2 %. Bonne chose sur le papier et dans les stats. 

Reste que cet élan entrepreneurial qui ne cesse de progresser est toujours porté par les micro-entreprises. Plus des deux tiers des créations d’entreprise sont le fait de micro-entrepreneurs. À l’inverse, les sociétés et les entreprises individuelles continuent leur chute de respectivement 5,3 % et 5,7 % d’après les chiffres du Ceser. 

Si l’entrepreneuriat choisi, encore appelé volontaire, est toujours bien présent (et heureusement), l’entrepreneuriat de contrainte ou subi comme certains le définissent continue à gagner du terrain. Un état de fait toujours bon à rappeler histoire de relativiser les «bons» chiffres de la création d’entreprise...