Territoires

L’électromobilité messine poursuit son déploiement

Avec un objectif de 300 bornes de recharge pour véhicules électriques d’ici 2028 sur le périmètre de l’espace de l’Eurométropole de Metz, via UEM, le réseau Connect&Go s’impose dans le paysage messin et de ses territoires.

Lors de l'inauguration de la 50e borne à Montigny-lès-Metz le 3 septembre dernier. © UEM.
Lors de l'inauguration de la 50e borne à Montigny-lès-Metz le 3 septembre dernier. © UEM.

Le mardi 1er octobre, aux Coteaux de la Seille, à Metz, sera inaugurée la 75e borne du réseau Connect&Go, confirmant un déploiement débuté le 26 mars dernier, à Marieulles-Vezon. Le réseau de recharge électrique Connect&Go résulte de l’Eurométropole de Metz de s’engager dans une politique de développement de l’électromobilité sur le territoire métropolitain. Suite à un appel public à initiative privée, c’est UEM, de par son expertise dans le domaine, qui a été choisi, fin 2023. À charge pour elle de réaliser ce déploiement sur le domaine public venant en complément de l’offre privée également ouverte aux usagers. En cohérence avec les orientations du Schéma Directeur des Infrastructures pour la Recharge des Véhicules Électriques (SDIRVE) approuvé par l’Eurométropole de Metz, UEM s’est donc engagée à déployer progressivement un réseau de bornes de recharge pour mailler l’ensemble du territoire métropolitain. Pour cela, elle s’est associée à l’opérateur national Freshmile et en assurera l’investissement, l’exploitation et la maintenance pour les quinze prochaines années.

Urbanité et ruralité

Stéphanie Schmitt, chargée du déploiement du réseau Connect&Go revient sur les objectifs : «D’ici la fin de l’année, 106 bornes auront été posées. Le calendrier prévisionnel en établit 200 fin 2025 et 300 en 2027/2028. Le réseau sera évolutif pour répondre au mieux aux besoins et aux contraintes des utilisateurs. Rien n’est figé. Il faut laisser du temps au temps. Une procédure d’évaluation régulière va permettre de mesurer la pertinence et les ajustements.» Le maillage s’articule comme tel : une borne tous les 300 mètres dans le cœur de ville de Metz, 500 mètres dans les quartiers, avec une logistique identique pour 10 communes autour de Metz. L’électromobilité ne se résume pas qu’au seul espace urbain. Stéphanie Schmitt le rappelle : «La ruralité est aussi concernée. Certes, en termes d’utilisateurs, cela sera plus restreint, mais c’est notre rôle d’offrir à l’usager un maillage le plus dense possible.» Autre point d’étude concernant les transfrontaliers quand on sait que les flottes d’entreprises de véhicules électriques au Luxembourg sont légion. On le voit, à côté du réseau programmé existe un réseau d’opportunités. Stéphanie Schmitt conclut : «Les gens s’équipent de plus en plus. Le nombre de véhicules électriques continue de progresser. Nous répondons à cette évolution.»

La première borne installée à Marieulles-Vezon, le 26 mars dernier. (UEM).