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L'agence immobilière Luce de Lancival de retour à Saint-Gobain
Ouverte en mai 2021, l'agence Luce de Lancival est située en milieu rural, dans le bourg-centre de Saint-Gobain. Son activité s'étend de Saint-Quentin à Laon et Éric Torzynski est heureux de son implantation dans le tissu local. Son activité est en progression depuis son arrivée.
L'agence immobilière Luce de Lancival qui a longtemps existé par le passé à Saint-Gobain est de retour. Éric Torzynski, originaire de Carvin (Pas-de-Calais), a ouvert cette agence en mai 2021.
Celui qui a travaillé en tant que gestionnaire de patrimoine puis en agence immobilière et chez un notaire, met à profit son expérience. « Je me suis implanté ici puisqu'avec ma compagne, nous habitons à Chauny, j'ai fait le choix de Saint-Gobain et de ne pas aller faire la concurrence avec toutes les enseignes présentes à Chauny-Tergnier, explique-t-il. Ici, je suis en plein cœur de Saint-Gobain, une commune qui a un certain dynamisme, elle attire des habitants, des commerces viennent d'ouvrir, on attend bientôt des services supplémentaires comme une nouvelle gendarmerie et la maison de santé vient de se mettre en place. »
Éric Torzynski le sait bien, le contexte n'est pas des plus porteurs pour les agences immobilières. Du fait de son ouverture récente, lui connaît une progression de son chiffre d'affaires depuis son ouverture. « J'adhère à la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), et c'est vrai qu'il y a des situations compliquées même si cela varie selon les secteurs géographiques, précise-t-il. Ce que j'apprécie avec la Fnaim, c'est que c'est un support important si jamais on a une question juridique par exemple et puis ça permet de continuer à se former en management, en gestion d'entreprise etc. C'est aussi un gage de sérieux renvoyé aux clients. »
L'accès aux prêts bancaires se complique
Ce qui freine le marché actuellement, Éric Torzynski l'attribue aux conditions d'accès au prêt qui se durcissent. « Il y a des biens entre 80 et 100 000 euros qui pourraient partir mais les banques demandent des apports trop importants, ce qui fait que les transactions n'ont pas lieu, indique-t-il. Et les vendeurs ne veulent pas trop baisser les prix parce que nous sommes déjà sur des prix bas alors ils reportent les ventes et on finit par avoir moins de biens sur le marché. »
Les perspectives pour l'an prochain ne s'annoncent pas meilleures qu'actuellement. « Pour 2024, tout indique qu'on va rester sur un marché atone, estime l'agent immobilier. En location, nous avons également très peu de biens puisque le contexte incite les gens à garder leurs locations et à bouger plus tard. Ce qui va continuer, ce sont les transactions qui sont un peu obligées, c'est-à-dire les cas de divorces et les successions. »
Éric Tozynski compte aussi sur l'investissement locatif qui reste intéressant dans les villes plus importantes que sont Saint-Quentin et Laon. « Nous avons quelques investisseurs étrangers à la région qui achètent des biens pour les mettre en location et ça reste profitable pour eux dans nos secteurs », rappelle-t-il.