Julien Hu, 25 ans et manager dans l’âme…

Du haut de ses 25 ans, Julien Hu vient de créer son entreprise, spécialisée dans le commerce d’articles de maroquinerie, de sacs, de ceintures et bagages. Le jeune homme a choisi la Porte nord à Bruay-la-Buissière pour s’implanter.

Du haut de ses 25 ans, Julien Hu s’est lancé dans la création de sa propre enseigne.
Du haut de ses 25 ans, Julien Hu s’est lancé dans la création de sa propre enseigne.

Julien Hu sait ce qu’il veut. Après de brillantes études au cours desquelles il a obtenu une licence de e-commerce, puis un master finance de marché, il a intégré pendant quelques mois les rangs d’une entreprise, avant de s’engager dans l’aventure de la création. «J’y songe depuis longtemps. Dès mes 18 ans, je travaillais en parallèle de mes études et j’ai affiné mon envie d’entreprendre ces dernières années. Chacune de mes expériences professionnelles s’est accompagnée d’une montée en puissance rapide des responsabilités qu’on me confiait. Cela a conforté mes aspirations», explique Julien Hu. Avec des parents commerçants et des études dans cette branche, ce domaine a bien entendu eu sa préférence. Il s’est lancé seul dans ce challenge et il a opté pour un secteur qu’il connaît bien : la maroquinerie et la bagagerie. Originaire de Béthune, l’intéressé a cherché un lieu où s’implanter, au départ pas forcément en Artois, comme il le confie : «Je ne souhaitais pas particulièrement créer à l’endroit où j’avais vécu. Je voulais juste saisir une bonne opportunité et trouver un site où il existait de la demande.»

Une demande à satisfaire. Il a pourtant déniché un local bénéficiant d’un positionnement intéressant sur Bruay-la-Buissière, au cœur de la Porte-Nord. Il a ainsi engagé une étude de marché et il a constaté  qu’il existait un réel potentiel. «Le bâtiment disposait d’une surface de 550 m², ce qui constituait un atout de poids. De plus, on ne recense pas de concurrent dans mon domaine d’activité à proximité. Par conséquent, il s’agissait du lieu idéal», souligne Julien Hu. Une année aura été nécessaire pour mener le projet à son terme et en mars dernier JMH ouvrait ses portes. Julien Hu voulait que son enseigne dispose de sa propre identité et qu’elle soit indépendante. Ainsi, il a beaucoup réfléchi et conçu lui-même l’univers graphique de JMH : «Je ne voulais pas d’un copier-coller de ce qui se fait ailleurs. J’ai cherché à créer quelque chose d’original et de personnel, mais qui soit attractif.»  

Afin de se faire connaître, il a investi les réseaux sociaux et, au fil des jours, la petite entreprise accroît sa notoriété. En matière d’offre de service, JMH se veut polyvalente. «Nous proposons un choix pour toutes les bourses et tous les usages. Ainsi, les articles que nous commercialisons vont de l’entrée de gamme aux produits de luxe. Il s’agit d’un véritable carrefour de la maroquinerie. Au client de choisir et de comparer. Bien entendu, mon équipe et moi-même sommes là pour les conseiller», précise Julien Hu. Ce dernier est plutôt satisfait des premières semaines d’activité, les premiers retours étant largement positifs. Mais, perfectionniste, il sait qu’il existe des retouches à apporter.  

 

D.R.

Du haut de ses 25 ans, Julien Hu s’est lancé dans la création de sa propre enseigne.