Le champion olympique du saut à la perche, médaille d’or aux Jeux d’Atlanta de 1996, est venu motiver les troupes lors de la soirée «Couleurs d’entreprises», organisée par la CCI Littoral Hauts-de-France. Devant 200 dirigeants réunis au Casino de Calais, Jean Galfione a parlé de son parcours olympique, de sa reconversion dans la voile et de ses défis perpétuels, dont le prochain sera la Route du rhum programmée à l’automne 2018.
Né d’un père escrimeur et d’une mère gymnaste, le jeune Galfione a très vite goûté aux joies du sport et de la compétition et y a vu l’opportunité de répondre à ses besoins de sensations fortes et son goût du risque. Très vite le haut niveau s’est imposé à lui. «Ce sont des choix de vie, a-t-il précisé, et non des sacrifices.» «Il faut sans cesse rechercher la motivation. L’entraînement, c’est de l’entrain, de l’entrain et de l’entrain, a-t-il scandé. J’avais besoin que tout le monde soit à 100% de présence et de motivation chez les partenaires d’entraînement.» Et de citer quelques recettes de la réussite : «ne jamais sous-estimer ses adversaires», «pas de performance sans patience ni travail», «ne jamais se comparer» et transformer l’échec en vecteur de réussite. «Lors d’un échec, il faut se remettre en cause soi-même et chercher la réponse en soi avant d’aller chercher la faute ailleurs» a-t-il souligné. Reconverti en capitaine au long cours, l’homme s’attaque désormais à un élément plus fort que lui : la mer.
200 dirigeants de la Côte d'Opale étaient présents au Casino.
Face à lui, des chefs d’entreprise émérites de la Côte d’Opale venus présenter leurs sociétés et les défis qu’ils se lancent au quotidien, souvent en termes d’innovation, pour garder le cap de la réussite. Ainsi, Hervé Diers de l’entreprise boulonnaise J.C. David, Alexandre Gauthier de “L’Auberge de la Grenouillère” à la Madeleine-sous-Montreuil, André Decroix de DLB meubles à Dunkerque, et Christophe Fournier de la société Emile Fournier à Calais, qui vient de réaliser un investissement de 300 000 euros dans une chaîne de production d’emballages skin pour ses poissons qui, depuis 2009, sont vendus en grande distribution.
Autant d’expériences qui ont nourri ce soir-là la motivation des entrepreneurs.
Lucy DULUC