Irisoptic rachète Lugus

Le groupe Irisoptic continue de se développer et vient de reprendre Lugus, spécialiste des lunettes correctrices de protection.

Stéphane Haïart a racheté Lugus, une activité de lunettes de protection correctrices.
Stéphane Haïart a racheté Lugus, une activité de lunettes de protection correctrices.
ACT'Studio

Stéphane Haïart a racheté Lugus, une activité de lunettes de protection correctrices.

Stéphane Haïart a repris le groupe Irisoptic en 2007, une occasion qu’il a saisie alors qu’il était directeur général de l’entreprise depuis plusieurs années. «Je suis entré dans le groupe en 1974, l’entreprise avait été créée par l’ancien gérant cette année-là. Elle compte aujourd’hui 48 collaborateurs et 9 magasins», résume-t-il. Depuis plusieurs années, il cherchait à faire grossir son entreprise par l’ouverture de nouveaux magasins ou par la croissance externe. «J’ai décidé d’innover, de bousculer les lignes en proposant un service d’optique à domicile», précise le chef d’entreprise. Depuis deux ans, deux collaborateurs ont été détachés sur cette activité dédiée au grand public.
Une révolution dans le monde de l’optique, un changement de mentalité, une manière de travailler différemment. «Nous avons découvert des choses, nous avons dû nous adapter, mais, au final, le modèle fonctionne et nous recevons un très bon accueil des professionnels de santé.»

 

Un potentiel à développer

En juillet dernier, Stephane Haïart a réalisé une belle opération de croissance externe en reprenant Lugus, le spécialiste des lunettes de sécurité correctrices. «L’ancien gérant voulait prendre sa retraite. C’est une entreprise basée à Faches-Thumesnil, avec une clientèle et un marché déjà constitués.» Les cibles de Lugus sont les artisans, les entreprises industrielles auxquels elles vend des protections contre les projections, le rayonnement, les dangers chimiques ou encore la lumière bleue. «Nous avons été mis en relation par l’intermédiaire d’un fabricant de lunettes. Après quelques mois de discussion, les choses se sont faites naturellement», indique-t-il.
Spécificité de l’activité, celle-ci s’exerce dans l’environnement de ces clients, dans le même esprit que le service d’optique à domicile. Si les EPI sont obligatoires dans certaines entreprises, Lugus participe au bien-être des salariés au travail et s’adapte aux spécificités et besoins de ses clients. Et Stéphane Haïart d’affirmer : «Dans un premier temps, notre mission va consister à découvrir le marché de l’intérieur. Ensuite, nous allons passer dans une phase de développement.»
Le rayon d’action de Lugus se situe à l’échelle de la région des Hauts-de-France, avec de belles références : Toyota, la centrale de Gravelines ou encore la Française de mécanique. Pour autant, Stéphane Haïart  sait que le plus fort potentiel de développement se situe au niveau des PME. Il a par ailleurs une carte à jouer sur le Douaisis.

Stéphane Haïart a d’ores et déjà trouvé un salarié volontaire pour faire le job à plein temps : «Il est doué pour ce qui est technique. Il aura pour rôle de faire de la prospection, de vendre des solutions, mais aussi et surtout de faire beaucoup de pédagogie.»
Le chef d’entreprise se laisse une année pour comprendre le marché, mais il envisage déjà de passer à une deuxième phase de développement en mettant l’accent sur le service. «Je souhaite notamment proposer le montage des EPI et faire la différence avec mes concurrents», avance-t-il sans trop en dévoiler pour l’instant. Pour cela, il aura besoin d’un atelier de montage certifié, qu’il envisage déjà d’implanter dans le centre-ville de Douai.