Investissements sur un nouveau site

La filiale française du groupe néerlandais a confirmé le projet de réalisation, dans les deux ans, d’un nouvel ensemble, toujours à Le Quesnoy, dédié à la production et à la logistique dans le domaine de l’embouteillage de boissons non alcoolisées.

Le site de production devrait s'étendre sur 27 000 m2. ©Refresco France
Le site de production devrait s'étendre sur 27 000 m2. ©Refresco France

Courant février, la société Refresco France a confirmé son projet de construire un nouveau site de production et de logistique à Le Quesnoy, dans l’Avesnois, afin de remplacer à terme le site actuel. L’annonce a mis fin à une période d’incertitude sur les intentions du groupe néerlandais. On parlait de ce projet, baptisé «Bluebird», depuis au moins 2015 et un permis avait été accordé en janvier 2016. Pour la filiale française, il s’agit de réaliser un ensemble de 27 000 m² (pour la production) ainsi que d’une plate-forme logistique de 10 000 m². Une première phase prévoit la mise en place de cinq lignes «cartons» et de deux lignes de bouteilles en plastique transparent. Les travaux ont récemment démarré sur le site situé à côté de la zone commerciale et d’activités de Le Quesnoy pour une mise en service prévue d’ici à deux ans. Une cinquantaine de nouveaux emplois directs devraient être créés.

Avant la fusion, c’était Emig

Rappelons que le groupe Refresco est né en 2013 de la fusion du néerlandais Refresco et du britannique Gerber Emig. Le Quesnoy était un site Emig, installé sur 6 hectares, qui employait à l’époque une centaine de salariés. Buts de cette fusion : créer un leader européen de l’embouteillage et établir un rapport de force plus favorable avec les grandes enseignes du marché des marques distributeurs. Dans un ancien document du SCOT Sambre-Avesnois (Schéma de cohérence territoriale) faisant référence à une étude de l’Agence de l’eau Artois-Picardie sur les consommations d’eau, il est dit que l’entreprise EMIG faisait, en 2007, partie de la vingtaine de «captages industriels actifs», arrivant derrière les carrières, l’usine Akers de Berlaimont (à l’époque) ou la laiterie de Petit-Fayt (contrôlée aujourd’hui par le groupe Lactalis).

Quatre sites en France

Refresco France regroupe quatre sites : Margès, dans la Drôme (siège et site industriel), Saint-Alban-les-Eaux (42), Nuits-Saint-Georges (21) et donc Le Quesnoy (59). L’ensemble représente près de 810 personnes en France, 17 lignes de production et près d’un milliard d’unités (de litres) produites. La filiale française dit travailler avec toutes les marques de distributeurs de France. Le groupe Refresco, dont le siège européen est à Rotterdam, aux Pays-Bas, revendique une production annuelle de plus de 6 milliards de litres, un chiffre d’affaires de deux milliards d’euros environ et un total de 4 100 emplois. Il est présent au Benelux, en France, en Allemagne, en Espagne, en Italie, au Royaume-Uni, en Pologne et en Finlande.