Innovation et nouveautés dans le secteur de la construction

Les deux cofondateurs d’Havr – Simon Laurent et Alexandre Ballet – sortent à peine de l’UTC de Compiègne qu’ils ont déjà de belles ambitions pour Bright Lock, leur serrure intelligente à ouverture lumineuse. Il suffit simplement de flasher la serrure avec son smartphone, pour pouvoir entrer chez soi en toute sécurité puisque le système fonctionne sans passerelle ni bluetooth mais grâce à un code chiffré et sans devoir changer l’intégralité de sa serrure. «L’accès peut aussi être partagé avec la personne de son choix et le code se régénère automatiquement» détaille John Mears, directeur d’exploitation de la start-up de 7 salariés basée à Compiègne et à Euratechnologies. Avec pour principal marché le B to B et notamment les constructeurs pour équiper les sièges sociaux, l’équipe d’Havr était présente pour la première fois sur le salon, venue présenter son prototype dans l’attente de l’industrialisation du produit. Si la serrure connectée n’est pas novatrice sur le marché, l’ouverture par la lumière l’est totalement (via la Li-Fi, technologie de communication sans fil) : «Le principal problème des serrures connectées ? Le piratage et l’interface avec le Bluetooth qui peut être défaillant. Alors que la lumière émet dans un périmètre réduit» poursuit John Mears. L’entreprise est d’ailleurs en train de faire certifier la Bright Lock au niveau des organismes d’assurance. Les ambitions de la start-up : s’attaquer au marché des portes de garage, à celui du service à la personne ou à domicile, aux espaces de coworking… Une campagne de pré-vente sur le site Internet d’Havr sera lancée cet été, en complément d’une levée de fonds.

La réalité virtuelle au service de l’aménagement

Située à la Plaine Images, Wosomtech s’adresse aux architectes, promoteurs immobiliers et à l’ensemble des corps de métiers du BTP. Le principe est simple : via une application, il est possible de scanner l’environnement intérieur et de se représenter les projets en réalité augmentée en y choisissant ses fenêtres, le type de sol ou le mobilier. «On a toutes les dimensions en supprimant la phase de mesure et le plan à dessiner sur croquis, tout en se projetant facilement dans la pièce» explique Ludovic Hennion, co-fondateur. L’entreprise a aussi développé un catalogue en marque blanche, dans lequel les fabricants numérisent leurs produits.

Des semaines de préparation

Privatisation d’une rue pour accueillir les 150 semi-remorques, nettoyage des 20 000 m2 de salon tous les soirs et un traitement des déchets spécifique, un salon comme Nordbat nécessite trois jours de montage et un de démontage. L’équipement qui reçoit 1 million de visiteurs chaque année, valorise chaque année ses 600 tonnes de déchets.