Il va y avoir du sport...

Une journée sport et santé, organisée par le Medef le 9 juin au golf de Nancy à Angeray. Une conférence de la CCI Grand Nancy Meurthe-et-Moselle sur le thème : «Quel partenariat sportif-entreprises pour tous briller aux Jeux Olympiques ?», le 6 juin à l’occasion de la Foire Expo de Nancy. 

Il va y avoir du sport...

Il va y avoir du sport dans les semaines à venir dans l’écosystème entrepreneurial meurthe-et-mosellan. À l’heure où des femmes et des hommes en short tapent dans une petite balle jaune sur une terre battue francilienne, et où bon nombre d’aficionados du ballon rond sur un terrain de couleur verte n’ont déjà que les yeux rivés sur leur future terre promise qatarie en fin d’année pour la grand-messe mondiale footballistique, il apparaît de bon ton de remettre sur le terrain ce couple tant loué du sport et de l’entreprise. Côté face : l’intérêt de la pratique d’une activité physique. D’après une enquête de février de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation de l’environnement et du travail (ANSES), 90 % des Français ne font pas assez d’activité physique. Depuis quelques années, l’univers entrepreneurial a pris le sujet à bras le corps tentant de mettre en avant les bienfaits d’une pratique sportive bonne pour la santé du salarié et également pour sa productivité, bénéfice garanti pour l’entreprise. D’après un rapport des députées Aude Amadou et Maud Petit, faisant écho à la loi de mars dernier sur la démocratisation du sport pour tous, à peine 18 % des entreprises de l’Hexagone propose une APS (activité physique et sportive) à leurs salariés. La route apparaît encore longue. Côté pile : le sport est un marché juteux, au business certain mais souvent épineux. Il n’y a qu’à voir la désuétude totale de tout un pan de l’économie locale à l’annonce de la descente en Nationale de football de l’ASNL ou encore de la relégation en L2 du FC Metz. Des catastrophes économiques et sociales à venir, vous diront certains. Pas faux. Le sport, c’est bien mais parfois dangereux. La compétition a ses limites…