Hollande désapprouve l'appel de Mélenchon sur les drapeaux palestiniens

François Hollande a désapprouvé lundi l'appel de Jean-Luc Mélenchon à mettre des drapeaux palestiniens et libanais dans les universités, estimant que seuls les drapeaux français peuvent...

L'ancien président François Hollande aux "Quatrièmes Rencontres de la Gauche" à Bram, dans l'Aude, le 28 septembre 2024 © IDRISS BIGOU-GILLES
L'ancien président François Hollande aux "Quatrièmes Rencontres de la Gauche" à Bram, dans l'Aude, le 28 septembre 2024 © IDRISS BIGOU-GILLES

François Hollande a désapprouvé lundi l'appel de Jean-Luc Mélenchon à mettre des drapeaux palestiniens et libanais dans les universités, estimant que seuls les drapeaux français peuvent être "portés dans les lieux publics".

"Les drapeaux qu'on doit porter dans des lieux publics, ce sont les drapeaux français. Le reste, c'est une propagande qui n'a pas sa place dans des lieux publics, elle peut avoir sa place dans la rue pour exprimer un soutien à telle ou telle cause", a réagi l'ancien président socialiste sur TF1.

Le leader insoumis a appelé vendredi à "mettre des drapeaux palestiniens partout où c'est possible" à partir de mardi, en réaction à une circulaire du ministre Patrick Hetzel sur le "maintien de l'ordre" dans les universités.

François Hollande a par ailleurs estimé que la déclaration d'Emmanuel Macron sur l'arrêt des livraisons d'armes à Israël "la veille du 7 octobre" n'était pas "forcément la plus appropriée" d'autant que "la France ne livre pas d'armes à Israël".

Emmanuel Macron a suscité la colère de Benjamin Netanyahu samedi en affirmant que la "priorité" était désormais à "une solution politique" et qu'il fallait "qu'on cesse de livrer les armes pour mener les combats sur Gaza" tout en précisant que la France n'en fournissait pas elle-même. 

Emmanuel Macron "a raison de dire que le cessez-le-feu doit intervenir le plus rapidement possible sinon, c'est le risque d'une guerre sans fin", a-t-il ajouté.

Mais "la voix de la France et de l'Europe, au-delà d'appeler à un cessez-le-feu, c'est de préparer l'après, c'est-à-dire la paix", a-t-il estimé.

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