Hauts-de-France : le point sur les aires d’attraction des villes
Les Hauts-de-France figurent, selon l’étude menée par l’Insee Hauts-de-France en octobre dernier, parmi les régions françaises comptant le plus d’habitants vivant sous l’influence des villes.
Par conséquent, 95% de la population régionale résident dans l’une des 65 aires d’attraction des villes récemment définies dans le cadre du nouveau zonage territorial. Les trois quarts de la population sont particulièrement concentrés dans les 20 principales aires régionales de plus de 50 000 habitants et 10 000 emplois. L’aire d’attraction de Lille se classe ainsi au quatrième rang français avec 1,5 million d’habitants. Elle est aussi identifiée comme étant la plus peuplée des Hauts-de-France. Tandis que l’aire d’Amiens, la plus étendue de la région, occupe le 30e rang métropolitain avec 355 000 habitants. Les aires de Valenciennes, Douai, Lens-Liévin, Béthune et Auchel-Lillers concentrent quant à elles environ un million de personnes. Rappelons que le nouveau zonage de 2020 mis en œuvre par l’Insee se substitue au zonage en aires urbaines de 2010. Il définit par ailleurs l’aire d’attraction d’une ville par l’étendue de son influence sur les communes environnantes. Chaque aire est composée d’un pôle, défini à partir de critères de population et d’emploi, et d’une couronne, constituée des communes dont au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle.