Hauts-de-France : l'Entreprise sociale pour l'habitat Clésence sur tous les fronts

« En 2018, lorsque nous avons fusionné avec Picardie Habitat dans le cadre de la loi Élan, nous nous étions fixés des objectifs, ce rapprochement nous a permis de les atteindre et de nous développer plus vite, en recrutant davantage et en doublant notre production », explique Éric Efraïm Balci, Directeur général de Clésence, qui en trois ans d’existence est devenue la 2^e filiale du groupe Action Logement en régions et la 3^e Entreprise sociale pour l’habitat en Hauts-de-France, avec une présence sur plus de 400 communes, et un parc immobilier de plus de 47 000 logements et résidences collectives (soit près de 90 000 personnes).

Une stratégie adaptée aux besoins des territoires

L’an dernier dans les Hauts-de-France, près de 3 000 logements ont été agréés et financés par Clésence, sur les 8 548 dénombrés (soit un logement sur trois), en 2022, ce sont 2 000 logements qui vont être livrés.

De bons résultats qui contrastent avec les résultats nationaux : malgré une hausse de 8% de la production de logements sociaux en 2021, seuls 104 800 agréments ont été délivrés sur l’exercice 2021, encore loin des 250 000 logements attendus sur deux ans – objectif fixé par le Gouvernement. « Nous avons élargi notre territoire d’actions, ce qui nous a permis de produire plus, et de proposer une plus grande diversité de solutions », reprend Éric Efraïm Balci.

Le bailleur adapte sa stratégie aux besoins des territoires, avec une production de logements plutôt classiques, à destination des salariés, dans l’Oise, la métropole lilloise, le Valenciennois, l’Arrageois, la région parisienne et davantage de requalifications (en résidences seniors par exemple), démolitions-reconstructions dans l’Aisne.

Projets sur mesure et rénovation thermique

Ces réponses personnalisées permettent à Clésence de développer des projets immobiliers novateurs, comme les Maisons de Marianne by Clésence, des résidences intergénérationnelles ou Clésence AlterEgo, qui a vocation à créer du lien social, avec des résidences où cohabitent jeunes actifs et étudiants, d’autres en coliving réunissant familles monoparentales et jeunes actifs… « Pour monter ces projets, nous travaillons de façon décloisonnée, en partenariat avec des associations gestionnaires et les collectivités », précise le Directeur général.

Clésence s’est aussi engagée dans l’habitat des ouvriers mobilisé sur les 107 kilomètres du chantier du Canal Seine Nord, là encore avec des solutions modulables et sur mesure : des conteneurs maritimes transformés en logements, temporaires et mobiles. « Nous allons en acheter une vingtaine, et nous les mettrons à disposition des entreprises lorsqu’elles en auront besoin pour leurs salariés », ajoute Éric Efraïm Balci.

Tous ces projets prennent en compte l’urgence climatique, avec une approche misant sur la qualité environnementale déclinée en cinq points : le stationnement et les déplacements alternatifs, la gestion de l’eau, l’intégration des espaces verts, la gestion des déchets et la performance énergétique.

Dans le cadre de son programme environnemental en matière de rénovation thermique, Clésence a entrepris depuis avril dernier une opération de rénovation de près de 6 000 logements énergivores (un budget de 300 millions d’euros), baptisée Renov Makers by Clésence. Objectif : zéro passoire thermique d’ici 2023. Une autre ambition de Clésence pour cette année : monter en puissance sur l’accession à la propriété, un produit encore trop marginal de l’avis d’Éric Efraïm Balci.

« Pour y parvenir, nous disposons de deux moyens : un Système d’acquisition dynamique (SAD) qui n’est pas très répandu dans le logement social, et permet une certaine agilité et souplesse, et une application que nous avons créée avec une start-up basée à Euratechnologies, Le Bon’home, et qui permet aux locataires de participer aux diagnostics des travaux à réaliser, en transmettant des informations sur leur logement et en indiquant les changements à effectuer. C’est un gain de temps précieux qui nous permet d’avoir une bonne visibilité sur les actions à mener », poursuit le Directeur général.

Vingt-sept programmes Actions cœur de ville

« Nous sommes le premier bailleur contributeur en France d’Action cœur de ville, nous portons 10% des investissements nationaux, avec 27 programmes et 882 logements produits, qui représentent 9% du parc social et 7% des opérations. Le tout réparti sur onze centres-villes [ndlr, Senlis, Cambrai, Compiègne, Soissons, Beauvais, Arras, Saint-Quentin, Château-Thierry, Lens, Liévin et Valenciennes] pour un investissement global de 15 millions d’euros. », rappelle le Directeur général. Clésence, comme les autres filiales du groupe Action Logement, intervient avec Action cœur de ville sur le volet immobilier, afin de développer une nouvelle offre attractive de logements.

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Des réalisations emblématiques dans l'Aisne et la Somme

Friche du Maréchal Juin à Saint-Quentin 

Dans le cadre de la réhabilitation de la friche industrielle du Maréchal Juin, Clésence accompagne Saint-Quentin dans la démarche de labellisation "Ecoquartier" débutée en 2020. Ce programme comprendra 44 logements collectifs, une résidence intergénérationnelle Les Maisons de Marianne by Clésence (30 logements), une résidence étudiante, une extension du campus de l'Université de Picardie Jules-Verne et un bâtiment tertiaire d’accueil et d'accompagnement des entreprises.

À Amiens, le programme de construction situé Zac Gare la Vallée, porté par Clésence en Maîtrise d’ouvrage directe et livré en novembre 2021, comprend 40 collectifs locatifs et six individuels en accession sociale. Il se situe à l'angle de la rue Dejean et de la voie nouvelle rue des Maraichers au cœur de cette Zac. Une écriture architecturale contemporaine de qualité s'est imposée. Tout le volume du bâti est traité par une façade légère, réfléchissante à la lumière. 

Côté rue, cette enveloppe lisse, scandée par le débord des volets pliables, joue le rôle d'écran par rapport à l'espace public. De l’autre côté, des terrasses et des balcons se détachent du volume et s'ouvrent vers le jardin. Le rez-de-chaussée, dissimulant le parking, constitue le socle du volume où se séquencent des panneaux grillagés végétalisés, ou un parement de briques et ou l'entrée vitrée des bâtiments.