Groupe Baron : la haute couture de l’industrie se déploie à Marquise

Le Calaisien Philippe Baron, gérant du groupe du même nom, spécialiste de l’automatisme et de l’informatique industrielle, vient de s’offrir six hectares sur la commune de Marquise, dont 6 000 m² sont déjà opérationnels. Philippe Baron est devenu en plus de trente ans de carrière entrepreneuriale, l’un des leaders nationaux de la réalisation de projets industriels clés en main, sur des lignes complètes de plusieurs millions d’euros. 

Le groupe compte treize sites en France et une cinquantaine de clients répartis en Asie, sur le continent américain et en Europe, pour la plupart des laboratoires pharmaceutiques, des constructeurs automobiles et aéronautiques, des acteurs du luxe ou encore du secteur militaire. L’équipe dirigeante a su, au fil des ans, se construire une notoriété dans les secteurs industriels les plus fermés. 

«C’est un travail de longue haleine, conçoit Stéphanie Baron, cogérante. Nous avons montré que nous avions les reins solides et l’expertise. Surtout, nous avons beaucoup investi dans la sécurité informatique pour préserver les données de nos clients. »

Des chaînes de production sur mesure

Le groupe compte aujourd’hui 420 salariés et fait un chiffre d’affaires de 47 millions d’euros. Les treize sites du groupe concentrent des collaborateurs aux compétences différentes, dont la mécanique chaudronnerie, la maintenance industrielle, les machines spéciales ou encore l’ingénierie tous corps d’état, qui savent travailler en synergie lorsqu’il s’agit de répondre à des projets d’ampleur. «Le but est d’intégrer dans notre chaîne de valeurs tous les métiers pour avoir la maîtrise de nos coûts, de la qualité et des délais», explique Stéphanie Baron.

Le nouveau site marquisien est en capacité de concevoir et fabriquer des chaînes de production sur mesure pour tous types de secteurs industriels. Les clients du groupe confient aux dirigeants leur projet d’industrialisation d’un process. Ils veulent un équipement sur mesure qui leur permettra d’avoir des gains en termes de productivité, de qualité de produits et d’ergonomie. 

Les projets s’échelonnent entre 100 000 euros et 15 millions d’euros et 45 collaborateurs y sont dédiés. «Nous partons d’une feuille blanche», souligne la cogérante. Tout est à inventer dans ce concept de ligne de production qui sera livré clés en main chez le client.

Traduire les besoins en innovation

Plusieurs millions d’euros ont été investis par le groupe Baron en recherche et développement. Un directeur innovation a été embauché récemment sur de nouveaux critères de sélection. L’homme est docteur en robotique collaborative et intelligence artificielle, et se positionne en support pour l’ensemble des projets du groupe. Les Baron misent sur ces compétences pour trouver de nouvelles solutions. «C’est une nouvelle corde à notre arc qui va nous permettre de traduire en innovation les besoins de nos clients», ajoute Stéphanie Baron.