Génération Z et communication non-verbale au programme de l’université d’automne de la CRCC

Durant deux jours, les 24 et 25 septembre, 180 commissaires aux comptes de la région se sont réunis à l’hôtel Westminster du Touquet-Paris-Plage pour leur université d’automne.

Manuelle Malot, directrice carrières et NewGen Talent Centre à l'EDHEC Business School. © L.Péron
Manuelle Malot, directrice carrières et NewGen Talent Centre à l'EDHEC Business School. © L.Péron

C’est au cœur de l’hôtel du Westminster au Touquet-Paris-Plage que 180 commissaires aux comptes, membres de la Compagnie régionale des commissaires aux comptes (CRCC) Hauts-de-France, ont participé à leur université d’automne, ces 24 et 25 septembre. «Cet événement, qui se déroule durant deux jours, permet à nos membres de se réunir, mais aussi d’échanger sur notre profession et d’être au fait des actualités. Nous profitons également de ce moment pour tenir notre assemblée générale annuelle», introduit Grégory Mouy, président.

Comprendre la génération Z

Cette année, en plus des modules techniques sur les nouveautés du métier, deux conférences étaient organisées. Manuelle Malot, directrice carrières et NewGen Talent Centre à l'EDHEC Business School, a tenu une conférence sur les envies de la génération Z en termes d’emploi. «Dans notre métier, comme dans beaucoup d’autres filières, nous faisons face à des problèmes de recrutement importants. L’éclairage de Manuelle Malot doit permettre à nos adhérents de comprendre ce qu’attendent les jeunes de leurs employeurs et voir comment il est possible de pallier ces difficultés côté embauche», poursuit Grégory Mouy.

Ces 24 et 25 septembre, l’université d’automne du CRCC des Hauts-de-France a réuni 180 commissaires aux comptes. © L.Péron

Si Manuelle Malot est légitime sur ce sujet, c’est parce qu’elle a interviewé un large panel de jeunes diplômés du bac+3 au bac +5. «Ce que les jeunes souhaitent avant tout, c’est développer leurs compétences. Ils ont soif d’apprendre, non pas forcément pour évoluer, mais pour développer leur employabilité». Mais ce n’est pas tout, ils sont aussi demandeurs d’horaires flexibles et d’une semaine de quatre jours. «Ils ne sont pas plus flemmards. C’est juste que le travail doit s’imbriquer dans leur vie sociale», insiste Manuelle Malot. L’intervention a ouvert le débat entre les commissaires aux comptes.

Déculpabiliser les adhérents

S'est également tenue une conférence sur la communication non-verbale. «L’important, c’est de déculpabiliser. Montrer à nos adhérents qu’ils sont capables. Nous sommes ravis de cette université d’automne. Chaque année, les adhérents sont de plus en plus nombreux», assure le président de la Compagnie régionale des commissaires aux comptes des Hauts-de-France. Rendez-vous en 2025 pour une nouvelle édition.