Freeledge, entre transmission et pédagogie

Freddy Dekydtspotter travaille avec une quinzaine de formateurs pour assurer ses missions.
Freddy Dekydtspotter travaille avec une quinzaine de formateurs pour assurer ses missions.

Freddy Dekydtspotter travaille avec une quinzaine de formateurs pour assurer ses missions.

Freddy Dekydtspotter crée l’entreprise amiénoise Freeledge en avril 2015, après une dizaine d’années passées dans la grande distribution et quelques années en qualité de chargé de relation entreprise. Il a décidé de se mettre à son compte pour transmettre son savoir.

Freeledge offre de nombreuses prestations qu’il s’agisse de formations (informatique, marketing, management, force de vente, stratégie, communication Web et ludologie), de conseil ou de coaching. « L’idée consiste à répondre au besoin du client par le conseil, qu’il soit confronté à un nouveau marché, de nouveaux concurrents, ou à une problématique de développement », déclare Freddy Dekydtspotter. Au sortir des formations, les stagiaires doivent pouvoir mettre en oeuvre les nouvelles compétences acquises « au-delà de la pédagogie, les formations doivent avoir un impact opérationnel », affirme le dirigeant.
Un process différent
Les formations dispensées sont définies en amont avec le client : « L’amélioration doit être effective, il y a donc un suivi actif à la demande du client, pour aller au bout de la mission. » Selon le gérant, le Web et les réseaux sociaux – favorisant la création de sites Internet – et une communication stratégique sur Internet sont le plus sollicités en matière de formation. Côté conseil, la gestion de projet permettant d’accompagner les dirigeants et les salariés (gestion de conflit, management de proximité), afin de renforcer « une ambiance qui sera orientée vers la performance » est appréciée des clients. Si son coeur de cible est constitué des TPE et PMEPMI, la société travaille aussi pour des associations ou en partenariat avec Pôle emploi pour des formations destinées aux demandeurs d’emploi. Aujourd’hui, les formations représentent 50% du chiffre d’affaires, le conseil aux entreprises 30% et les 20% restants proviennent de services aux demandeurs d’emploi, y compris l’accompagnement opérationnel pour l’emploi (faire monter les compétences d’un profil détecté par une entreprise en partenariat avec Pôle emploi). L’actuel effectif de 15 formateurs réguliers (consultants indépendants, professionnels, dont deux CDI) pourrait se voir compléter par des formateurs disposant d’une certaine expérience. Ces derniers sont invités à rejoindre le réseau, tout en restant indépendants s’ils le souhaitent. Les perspectives de croissances en 2016 sont bonnes, d’autant que la première année « a frôlé un chiffre d’affaires à six chiffres, de 25% supérieur aux prévisions du business plan ». Pour la rentrée de septembre 2017, l’entreprise qui « a vocation à aller où elle peut être utile » compte organiser des formations intensives de trois mois, notamment pour les nouveaux métiers de l’informatique, mais aussi aller chercher dans les deux ans des certifications « pour délivrer des contrats de qualification liés au commerce ».