Fanny et la Chocolaterie : l’autre team building

Le chocolat, un pêché mignon pour certains, une matière première vivante, émotionnelle, de cohésion pour Fanny Nennig. Artisane chocolatière depuis maintenant sept ans, cette ancienne responsable de formation d’un grand groupe bancaire est à la tête de Fanny et la Chocolaterie du côté de l’allée Neuve à Laxou. «Le chocolat, c’est un prétexte pour me permettre de continuer à partager, de créer du lien, de souder des équipes, d’être humain à 100 %», assure celle qui a eu le déclic après avoir participé à un cours chez un chocolatier que l’on lui avait offert. À l’époque, comme bon nombre «je ne trouvais plus réellement de sens dans ce que je faisais au sein de l’entreprise qui m’embauchait.» En parallèle de son poste de salarié, elle développe son activité d’artisan chocolatier en dispensant également des animations et organisant des ateliers dégustation et de création autour de cette matière enivrante. CAP et par la suite BTM (Brevet technique des métiers) de chocolatier-confiseur en poche suite à sa reconversion professionnelle, elle quitte définitivement, il y a deux ans, le groupe qui l’embauchait pour s’investir à 100 % dans le développement de sa petite entreprise. Depuis quelques jours, elle officie dans son tout nouvel atelier. Inauguré début septembre, le local tout en bois (cinq mois de travaux) «permet aujourd’hui d’accueillir des groupes d’une vingtaine de personnes en intérieur», assure la propriétaire des lieux. Le chiffre peut être facilement doublé pendant les périodes printanières et estivale grâce à un extérieur verdoyant tout en longueur en plein cœur de ville. 

Liant et fédérateur

Un genre d’écrin verdoyant et cacaoté où les ateliers de dégustation, de création s’enchaînent. «Aujourd’hui ma clientèle est composée à 50 % de particuliers et 50 % d’entreprises.» L’entreprise, un univers qu’elle connaît bien et notamment ses travers où aujourd’hui la notion même de management se doit d’être repensée pour certains, histoire de faire face à une évolution sociétale certaine, rapide et tout simplement inéluctable. «Depuis le mois de juillet, la demande est forte. Il y a un besoin de trouver de nouvelles approches, de nouvelles solutions, des alternatives au séminaire disons classiques.» Avec son nouveau local, adjacent à son laboratoire de confection, les tables de préparation sont sur roulettes offrant une modularité optimale de l’espace. «La pièce peut faire office de salle de réunion avec possibilité de rétroprojection avant de se transformer en atelier de travail permettant à une entreprise de réaliser une journée complète de séminaire.» Le chocolat entre alors en jeu comme «liant et fédérateur.» L’approche de Fanny Nennig se base tout d’abord sur la connaissance de la problématique que l’entreprise entend aborder. Quels sont les objectifs souhaités ? Stimulation, renforcement de l’esprit d’équipe, favoriser l’implication et l’engagement, développer la précision et la coordination. «En ciblant les attentes de l’entreprise, j’élabore ensuite l’atelier de team building en mettant ma matière première, qu’est le chocolat, au service de cette efficience recherchée.» Le travail autour de la matière, toujours en suivant l’objectif recherché, «s’affiche alors comme un révélateur et devient au fur et à mesure de l’avancement de l’atelier un liant, une valeur commune pour aboutir à un but précis.» Du team building à consommer sans modération...