Edito

Faire sens, faire société, faire entreprise...

Ainsi, l’herbe ne serait pas plus verte ailleurs. À ceux qui passent leur temps et leur énergie à jeter l’anathème sur l’entreprise, à en faire le bouc émissaire des maux de notre société, voilà une enquête dont les résultats vont à l’encontre d’une pensée trop négative et, pour tout dire, injuste quant à cette même entreprise.

L'entreprise reste un lieu de repères de valeurs sociétales. (c) D.R.
L'entreprise reste un lieu de repères de valeurs sociétales. (c) D.R.

En effet, les Français apprécient la leur. Plus de deux tiers des salariés, selon OpinionWay. Et les moins de 35 ans un peu plus que les anciens. Que n’a-t-on pas entendu, durant la période de la Covid-19, à propos de ce «monde d’après» survendu ? L’entreprise «classique» n’allait pas résister à une déferlante de démissions silencieuses, au tsunami du télétravail soudain devenu «eldorado» du management. La période de la pandémie n’a rien inventé, ni révolutionné. Elle a accéléré des processus. On le voit avec le boom des créations. On ne pourra que se réjouir de cette appétence pour l’indépendance professionnelle. S’assumer et assumer en tant qu’entrepreneur : un réel épanouissement, un choc des responsabilités. À cette condition qu’il ne s’agisse pas d’un entrepreneuriat volatile, de circonstances, contraint. Car, c’est bien un modèle d’entreprise, pérenne, générant de la richesse pour elle-même et son territoire d’ancrage, qui fait sens. La Lorraine recèle en elle cette force de soutenir efficacement cet entrepreneuriat innovant, via une cohorte de femmes et d’hommes qui portent cette idée qu’entreprendre demeure un progrès pour notre vivre ensemble.