Faire du business différemment

Dernièrement, la salle Jean Nohain de Lens a été le théâtre d’un exercice original : une centaine de dirigeants membres des clubs d’entreprises de l’Artois étaient invités par les CCI de l’Artois et de Douai à participer à un business speed meeting. Nous avons testé pour vous.

Objectif : se présenter en moins de deux minutes et suscité la curiosité, échanger des cartes de visites et nouer des relations de business de proximité.
Objectif : se présenter en moins de deux minutes et suscité la curiosité, échanger des cartes de visites et nouer des relations de business de proximité.
ACT'Presse

Une centaine de dirigeants d’entreprise, membres des clubs de l’Artois et du Douaisis, ont participé à ces rencontres business interclubs.

Il est 8h30, les portes de la salle Jean Nohain de Lens sont déjà ouvertes, l’odeur du café et des viennoiseries m’incite à entrer sans tarder dans la salle et à émarger la liste des participants. Accueilli par le personnel de la CCI, je suis invité à récupérer un livret de participation. Sur chaque page, un numéro de table et un ordre de passage qu’il faudra suivre à la lettre tout au long de la matinée.
Vers 9h, après avoir serré des dizaines de mains et pris la température auprès des nombreux participants, je suis impatient de commencer.
À 9h15, tout est prêt. Nous sommes d’ailleurs invités par les organisateurs à rejoindre notre table. Après avoir reçu les dernières consignes d’usage quant au déroulement de la matinée, les responsables de table prennent le relais. «L’objectif est d’être le plus précis possible, d’aller à l’essentiel pour que l’on comprenne au mieux les services que vous proposez», souligne Maryvonne Voisin, responsable de la première table.
La règle est simple : je dispose de deux minutes pour me présenter à chaque table. Il faut en effet être précis, concis et savoir mettre en avant les forces et les différences de nos activités respectives par rapport à la concurrence.
9h30, c’est parti ! Le chronomètre est lancé et deux minutes c’est court : la première personne à se plier à l’exercice dépasse allègrement le temps accordé, elle est tout de suite rappelée à l’ordre par la responsable de table. Le suivant passe, puis le troisième, puis c’est à mon tour. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’exercice s’avère difficile, quelques petits réajustements seront nécessaires pour le passage à la table suivante.
Pris par le jeu, je pose des questions, je m’intéresse aux activités des uns et des autres, les questions viennent naturellement. Bref, rien de bien différent par rapport au métier de journaliste. Au bout de 16 minutes, le gong retentit. Il faut déjà changer de table. On s’échange les cartes de visite, on pose quelques questions de dernière minute et s’est reparti pour 16 minutes d’échanges constructifs et très intéressants.

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Objectif : se présenter en moins de deux minutes et susciter la curiosité, échanger les cartes de visite et nouer des relations de business de proximité.

Témoignages. Vers 10h45, après quatre passages, le discours est rodé, tout s’enchaîne. La pause est bienvenue, elle permet de faire un point, de revoir certaines personnes, de passer à des discussions plus approfondies.
Je retourne vers Virginie Leurs, que j’ai rencontrée à la première table. Mme Leurs est consultante en conseil recrutement chez Manpower, elle participe à ces rencontres business depuis dix ans : «Nous avons besoin dans nos métiers d’être au plus près des clients. Une rencontre comme celle-ci me permet d’identifier de potentiels clients, mais aussi de présenter les prestations de mon agence.» Son rayon d’action s’étend sur tout l’Artois (Arras, Béthune, Lens, Douai) et, contrairement à ce que l’on pense, Manpower ne fait pas que de la mise à disposition temporaire de salariés. «Nous avons réellement une palette complète de services qui nous permet de répondre à de nombreuses demandes et nous pouvons proposer un accompagnement personnalisé», souligne-t-elle. Virginie Leurs a la volonté de travailler sur la durée et de nouer des relations de confiance avec ses clients. Dans ce cadre, le réseau qu’elle a su tisser sur l’Artois est essentiel.