En route vers le futur...
Un ovni, place Stanislas ? Presque. Le 1er juillet prochain, aux pieds du bon vieux roi, Urbanloop, le mode de transport de demain développé par les écoles d’ingénieurs de Lorraine et aujourd’hui véritable entreprise, lèvera le voile sur le design de ses nouvelles capsules.
Ce genre de métro automatique pourra accueillir dans chaque capsule deux adultes ou un adulte et deux enfants, un adulte et son vélo ou encore une personne à mobilité réduite et son accompagnateur. Le choix du design de l’habitacle a fait l’objet de plusieurs campagnes de votes sur les réseaux sociaux rassemblant plusieurs dizaines de milliers d’internautes. Sur le territoire métropolitain grand nancéien, Urbanloop devrait s’insérer à l’horizon 2025-2026 dans le schéma de transport de la Métropole du Grand Nancy. Bienvenue dans l’univers des transports 4.0 où technologie et appétence pour le développement durable s’affirment comme deux étendards et aujourd’hui comme une réalité palpable et opérationnelle. La quête croissante de nouvelles formules de transport, de mobilité douce dans l’espoir d’atteindre les objectifs fixés en matière de rejets de C02 à l’horizon 2030, engage une révolution certaine au niveau industriel et technique. La voiture électrique devrait, en toute logique, s’imposer dans la sphère des véhicules légers à l’horizon 2040 entraînant déjà plusieurs interrogations sur son réel impact écologique. Il est certain que l’émission de C02 est nulle mais quand on regarde de près les process de fabrication et surtout les composants d’un véhicule électrique, le bilan carbone est loin d’être vert. Sans parler des problématiques liées à la charge des véhicules et au maillage des bornes sur le territoire. Côté transport en commun et véhicules lourds, la filière de l’hydrogène, notamment dans le Grand Est, devrait logiquement tirer son épingle du jeu face à la fée électrique aujourd’hui jugée plus compétitive. Une donne corroborée dans le dernier rapport de l’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (Ifpen) paru le 23 juin. Une chose apparaît certaine : il faut que cela roule...