Recrutement : en forte tension et depuis longtemps

Les difficultés de recrutement sont mises en avant par toute la sphère entrepreneuriale ! D’après une récente enquête de l’Insee régional, la tendance ne date pas d’hier. Il y a trois ans, plus de la moitié des postes à pourvoir étaient des métiers en tension.


L’Industrie demeure un des principaux secteurs où les métiers en tension sont les plus nombreux. D’après une récente enquête de l’Insee régional, cette situation ne date pas d’hier, elle s’est juste accentuée.
L’Industrie demeure un des principaux secteurs où les métiers en tension sont les plus nombreux. D’après une récente enquête de l’Insee régional, cette situation ne date pas d’hier, elle s’est juste accentuée.

Les difficultés de recrutement, une nouvelle donne ? Pas du tout, elle n’est pas nouvelle, elle s’est juste accentuée. «En 2019, plus de la moitié des postes dans le Grand Est correspondent à des métiers sous tension», assure l’Insee dans une enquête parue mi-décembre. 925 300 postes correspondaient, il y a trois ans, à des métiers en tension. Industrie, construction, aides à domicile, infirmiers, sages-femmes s’affichent comme les secteurs où les difficultés de recrutement étaient en 2019 les plus importantes. Aujourd’hui, la situation touche l’ensemble des secteurs. Histoire de faire face à ces difficultés, les employeurs proposent le plus souvent des contrats stables. Une stabilité de l’emploi favorisée mais pas réellement le cas au niveau rémunération. «La tension n’entraîne globalement pas des salaires plus élevés», note l’Insee. «Les métiers d’aides-soignants, dont les besoins continuent d’augmenter, cumulent même des contrats peu stables et des salaires bas.» Cherchez l’erreur...