Echanger, mutualiser et avancer ensemble
La plate-forme Artois initiative vient de créer le cercle «Femme chef d’entreprise» de l’arrondissement de Béthune. Une première rencontre a eu lieu le 11 juin dernier.
Le cercle «Femme chef d’entreprise» officiellement intronisé depuis le 11 juin dernier.
En plus de 25 ans d’existence, Artois initiative est devenue un acteur essentiel dans l’accompagnement des créateurs d’entreprise sur le Béthunois, le Bruaysis et même sur le secteur de Lillers et Isbergues. Octroyant des prêts d’honneur, la plate-forme a su placer le sens relationnel au cœur des échanges avec les différents porteurs de projet. Dernier exemple en date, la structure a concrétisé la création du cercle «Femme chef d’entreprise» sur son territoire. «Il existe des clubs d’entreprises mixtes sur notre secteur géographique mais on constate que lors de rencontres, les femmes se mettent souvent en retrait. Par conséquent, nous avons imité nos collègues de Roubaix en fédérant les femmes dirigeantes d’entreprise au sein d’un cercle», explique Céline Delansay, chargée de mission au sein d’Artois initiative.
Dans un arrondissement où 30% des créateurs d’entreprise sont issus de la gent féminise, un tel projet trouvait tout son sens.
L’idée a fait rapidement son chemin et une première réunion a été calée le 11 juin dernier au centre d’affaires Fleming à Béthune, Artois initiative conviant dans un premier temps ses lauréates (mais la volonté est d’élargir la portée de ce véritable club à l’avenir, ndlr).
Constituer un réseau professionnel. Une quinzaine de personnes a répondu à cette première invitation. «Il s’agit d’un premier contact. Chacune a pu présenter son activité et son parcours», souligne Céline Delansay. Ces dirigeantes, âgées d’une vingtaine à une cinquantaine d’années, évoluent dans des secteurs variés, et toutes ont rapidement trouvé leurs marques au cours de cette rencontre inédite.
«Je trouve l’idée remarquable. Au travers de ce type de rendez-vous, on apprend à se connaître. On peut se constituer un véritable réseau professionnel car c’est important de communiquer, d’échanger. On peut parler de nos activités respectives, on évoque des problématiques communes. Le cercle va permettre de prendre du recul sur nos métiers respectifs, d’éviter l’isolement, de recueillir des conseils et bénéficier de l’expérience des autres», précise Dany Emontsgast, qui tient une boulangerie pâtisserie à Sailly-Labourse.
La mutualisation de compétences constituera également un axe majeur du groupe.
A terme, les rencontres du cercle doivent favoriser le développement d’affinités et, pourquoi pas, de collaborations commerciales entre différents membres.
Les réunions sont programmées trimestriellement et, selon les souhaits des unes et des autres, des intervenants pourront animer les débats. Comment gérer des impayés, faire progresser son sens commercial, etc. sont quelques-unes des thématiques qui ont d’ores et déjà été soumises.