“La richesse du club, c’est sa diversité”
Le Club E6 a pour objectif de rompre la solitude du chef d’entreprise par le partage d’expériences et de compétences, favorisant par l’échange la progression de l’Homme, chef d’entreprise et ce, dans le respect de six valeurs : écoute, échange, entraide, épanouissement, équilibre et efficacité. Ce mois-ci, rencontre avec Patrice Verley, dirigeant de Faber France, spécialiste de la vente en ligne de supports de communication personnalisables, et membre du groupe Clairière au sein du Club E6.
Comment avez-vous connu le Club E6 ?
C’est un ami qui m’en avait parlé il y a maintenant 7 ans. J’avoue qu’au début, j’y suis allé un peu septique mais rapidement j’ai changé d’avis. Le club a vraiment pour objectif de casser la solitude du chef d’entreprise. Il y a un réel échange entre nous, on partage, on s’informe… Vous savez, avec la crise par exemple nous avons entendu beaucoup de choses… Nos rencontres ont permis aussi de faire un point réel sur tout cela. Pour moi, ne pas aller au club serait comme se couper du monde.
De septique à convaincu, qu’est ce qui vous a motivé dans le club ?
La richesse du club, c’est sa diversité ! Il est fort intéressant de rencontrer des personnes d’horizons différents pour parler des choses de terrain. Dans le club, nous sommes 14 issus de PME, PMI, TPE…, ce qui donne une somme très riche d’expériences. Lorsque vous êtes chef d’entreprise, vous apprenez beaucoup de choses théoriques tel que comment recruter, comment gérer sa trésorerie… Mais parfois, il faut aussi savoir sortir des sentiers battus et toutes les expériences des uns et des autres sont bonnes à prendre.
Confidences pour confidences, ne craignez-vous pas trop de confidences ?
J’avoue que des fois j’ai un peu de mal à me “lâcher”. Mais il y a un principe rassurant dans le club : tout ce qui se dit ne sort pas de la pièce. Le club veille à ce qu’il n’y ait pas de conflit d’intérêt et chacun respecte ça. Par exemple, une fois, un des membres de notre groupe, par un rachat d’entreprise, s’est retrouvé involontairement concurrent d’un autre des membres. Par éthique, il s’est retiré de lui-même. Nous sommes là pour écouter les problématiques ou les réussites des autres chefs d’entreprises. Je reconnais que parfois, c’est un peu frustrant quand tout le monde dit que ça va et que vous ce n’est pas le cas et ça peut me mettre mal à l’aise quand c’est le contraire.. Mais nous sommes là pour nous entraider.
Le fait de faire parti d’un club, est-ce que cela vous prend du temps ?
Comme dans tout club, vous pouvez vous impliquer à différents niveaux. Personnellement, je vais à une réunion par mois. Nous nous retrouvons à midi et nous faisons un tour de table. C’est le moment le plus important et nous prenons le temps de nous écouter. Par exemple, la sécheresse était l’une des problématiques rencontrées par l’un des membres. Bien que pas concernés directement, nous nous sommes tous penchés sur la question. Ce genre d’échange était aussi passionnant qu’enrichissant. Parfois, grâce à ces échanges, il est arrivé de mettre des personnes en phase avec la réalité. Puis après ces échanges, soit nous faisons la visite de l’entreprise d’un des membres ou nous accueillons un intervenant sur une thématique précise.