Docks et entrepôts de la ville de Cambrai : nouveau scénario

Lors de la pose de la première pierre du Clifa, le 9 février, par deux ministres. Depuis, le projet a changé de nature. Les informations venues de l’Etat dans ce dossier n’ont jamais été d’une grande clarté, y compris pour les élus locaux.
Lors de la pose de la première pierre du Clifa, le 9 février, par deux ministres. Depuis, le projet a changé de nature. Les informations venues de l’Etat dans ce dossier n’ont jamais été d’une grande clarté, y compris pour les élus locaux.
Lors de la pose de la première pierre du Clifa, le 9 février, par deux ministres. Depuis, le projet a changé de nature. Les informations venues de l’Etat dans ce dossier n’ont jamais été d’une grande clarté, y compris pour les élus locaux.

Lors de la pose de la première pierre du Clifa, le 9 février, par deux ministres. Depuis, le projet a changé de nature. Les informations venues de l’Etat dans ce dossier n’ont jamais été d’une grande clarté, y compris pour les élus locaux.

Le 9 février 2011, deux ministres étaient venus à Cambrai. Pour deux raisons officielles : signer le Contrat de redynamisation de site de défense (lié à la fermeture de la base aérienne 103 et aux mesures de compensation prévues par l’Etat dans ces cas-là) et poser la première pierre de ce qui devait être, a priori, un Clifa (Centre de liquidation des factures des Armées) sur une partie de la zone des anciens docks et entrepôts (6 ha), appartenant à la ville. François-Xavier Villain, député-maire de Cambrai et président de la communauté d’agglomération de Cambrai, a eu assez vite, cependant, le sentiment que ce projet ne se ferait pas mais qu’il y en aurait un autre à la place sur le même site…
Le 3 mai, lors d’un conseil municipal des élus cambrésiens, une délibération, votée, a illustré cet autre scénario. L’implantation serait celle d’un “centre d’analyse comptable et financière” et d’un centre de “contrôle interne comptable”, devant apporter 40 agents pour le premier et 160 pour le second, une vingtaine d’autres devant venir compléter ces effectifs. Mise en service fixée au 1er septembre 2013. Lors du scénario Clifa, l’arrivée de 420 personnes avait été annoncée à l’horizon 2015. C’est 200 de moins !
Le texte voté a fixé un prix de vente des parcelles, convenu avec les Domaines (2 853 000 euros) et autorisé le maire à signer une promesse de vente selon un cahier des charges de cession préétabli (un opérateur, déjà pressenti, se verrait confier l’aménagement de la zone). Le ministère de la Défense aurait souhaité devenir à terme sous-locataire de la ville (elle-même locataire du promoteur).
Cet autre projet porterait sur des bâtiments plus petits de moitié (3 900 m2) et en attendant la fin des travaux, les personnels seraient installés provisoirement sur le site de la BA 103 (355 ha en partie sur le Nord et le Pas-de-Calais, appelés à devenir une friche), dont la fermeture étalée sur un an commence, en principe, en juin.