Distinction de trois lauréats à Arras

De gauche à droite, les trois étudiants (Jérémy Québaud, Sarah Szczudlo, Sabrina Grillo) viennent de recevoir leur prix des mains de Jean-Louis Formosa, gouverneur du District 1520, et de Georges Crapet, animateur de ce concours prix éthique.
De gauche à droite, les trois étudiants (Jérémy Québaud, Sarah Szczudlo, Sabrina Grillo) viennent de recevoir leur prix des mains de Jean-Louis Formosa, gouverneur du District 1520, et de Georges Crapet, animateur de ce concours prix éthique.

 

D.R.

De gauche à droite, les trois étudiants (Jérémy Québaud, Sarah Szczudlo, Sabrina Grillo) viennent de recevoir leur prix des mains de Jean-Louis Formosa, gouverneur du District 1520, et de Georges Crapet, animateur de ce concours prix éthique.

C’est dans les locaux de l’université d’Artois et en présence de son président, Francis Marcoin, qu’ont été remis les prix du concours de l’éthique professionnelle. Organisé par le District 1520 du Rotary International, ce challenge s’adresse aux étudiants bac + 3 à doctorat des établissements d’enseignement supérieur appartenant ou non à la Conférence des grandes écoles du Pas-de-Calais, de la Somme et de la partie ouest du Nord.

Le but du concours. A travers ce concours, le Rotary encourage les jeunes à avoir une réflexion sur l’éthique professionnelle à l’approche de leur entrée dans la vie active. Dans un monde en transformation perpétuelle, ses responsables les invitent à définir leurs propres valeurs pour construire leur avenir professionnel. Ils engagent cette démarche avec la Conférence des grandes écoles, sous le haut patronage de la Commission nationale française  de l’UNESCO. Ils le font parce que les étudiants d’aujourd’hui sont les décideurs de demain, parce que les valeurs éthiques constituent leurs fondamentaux de tous les jours, parce qu’ils ont la volonté de mettre leurs compétences professionnelles au service de leur environnement, et plus spécialement au service des jeunes.

Un sujet libre. Quel que soit le thème, d’ordre général ou circonscrit à un domaine spécifique, l’éthique était abordée sur un sujet libre tenant compte des acteurs économiques du moment. Après avoir donné une définition de l’éthique, les étudiants devaient, en équilibrant théorie et pratique, mener leur réflexion dans une approche concrète et prospective des comportements professionnels et civiques. Ce faisant, leur analyse devait être nourrie par l’actualité économique, sociétale et environnementale, mais aussi être projetée vers l’avenir professionnel et la société dans lesquels ils seront amenés à évoluer comme professionnels et citoyens.

Un jury pour trois lauréats. Composé de représentants de l’enseignement supérieur et de l’entreprise, le jury a donné son appréciation sur le fond comme sur la forme. Sur le fond, il appréciait la pertinence, l’intérêt, l’actualité et l’originalité du thème choisi ; l’angle d’approche et le point de vue adopté par l’étudiant ; l’impact de la réflexion sur les conduites professionnelles, en termes d’intérêt économique, sociétal et environnemental ; la pertinence, la richesse, l’originalité des sources bibliographiques et/ou numériques. Sur la forme, il s’intéressait à la présentation de l’essai, la pertinence et l’originalité du titre, ainsi que la qualité rédactionnelle.

Sachant qu’un prix national d’une valeur de 2 000 € est remis le 21 mai à l’UNESCO, le classement des trois lauréats est le suivant. Un 1er prix (1 000 €) revient à Sabrina Grillo (université d’Artois /UFR de langues étrangères) en doctorat études hispaniques (“L’éthique de l’image : l’infini comme limite”), un 2e prix (700 €) à Jérémy Québaud (CESI Nord) en master en alternance spécialisé en qualité, sécurité, environnement, et un 3e prix (300 €) pour Sarah Szczudlo en 2e année à France Business School Amiens.