DFDS s'engage pour des navires neutres en carbone sur la Manche
DFDS s'engage à investir dans l'innovation et la technologie et à déployer une flotte de navires alimentés par des batteries électriques dans la Manche Est d'ici 2030.
La Manche est l'un des couloirs maritimes les plus fréquentés au monde. Elle relie deux des plus
grandes économies du monde et représente 33 % du commerce entre l'UE et le Royaume-Uni. Sur ce couloir, la société de transport maritime DFDS s'engage à déployer des navires à batteries électriques d'ici 2030.
Une annonce faite à l'occasion de la visite du ministre français délégué auprès de la Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité et des Français de l'étranger, Olivier Becht. Il s'est entretenu avec le PDG de DFDS, Torben Carlsen, pour discuter de la décarbonisation du secteur maritime et de l'électrification du trafic maritime transmanche.
Ce projet, qui s'inscrit dans la volonté de promouvoir des pratiques plus respectueuses de l'environnement, vise à réduire les émissions de CO2 et à promouvoir une navigation plus verte. DFDS s'engage à investir massivement dans l'innovation et la technologie pour mettre en place une flotte de navires alimentés par des batteries électriques dans la Manche Est d'ici 2030.
Neutralité carbone d'ici 2050
La courte distance entre la France et le Royaume-Uni rend cette région idéale pour l'utilisation de l'électricité sur les ferries. Cela permettra de réduire considérablement l'impact environnemental de la navigation dans la Manche, un corridor vital pour le commerce entre l'UE et le Royaume-Uni.
DFDS a déjà pris des mesures en faveur de l'environnement en lançant un plan d'action climatique en deux étapes. L'objectif à court terme est de réduire les émissions relatives au CO2 de ses navires de 45 % d'ici 2030, avec un objectif à long terme de neutralité carbone d'ici 2050. L'électrification de la flotte sur la Manche sera une étape majeure pour atteindre ces objectifs ambitieux.
Toutefois, la transition vers une navigation plus respectueuse de l'environnement ne se limite pas aux navires en mer selon DFDS qui a la volonté de disposer d'infrastructures permettant de mettre en place des installations de recharge dans les ports. DFDS possède cinq navires sous pavillon français et emploie 1 200 personnes en France, dont 800 marins français.