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Développer son réseau professionnel avec le club des entreprises de la robonumérique du Saint-Quentinois
Le club des entreprises de la robonumérique avait convié les chefs d’entreprises et acteurs économiques dans les locaux de l’Institut supérieur des sciences et techniques (Insset), au sein du campus universitaire de Saint-Quentin. Parce que construire son réseau professionnel commence dès la formation, le lieu s’avérait approprié à la thématique proposée pour cette 10e édition.
Les organisateurs, Aurélie Moreau, directrice du Développement économique de l’Agglo du Saint-Quentinois, et Thierry Favrez, animateur du club des entreprises de la robonumérique, en sont convaincus : « Le réseau professionnel commence à partir du moment où on entre en études ».
C’est donc tout naturellement dans les locaux de l’Institut supérieur des sciences et techniques, que chefs d’entreprises, responsables de formations et acteurs de l’emploi sur le Saint-Quentinois se sont retrouvés fin mai pour échanger autour de la thématique "Réseau professionnel, facteur clé de réussite de l’entreprise" et découvrir les filières proposées au sein de l’Insset, en grande majorité en alternance, comme le rappellera le directeur, Emmanuel Bellenger, au cours de la visite.
Alain Storck, président de l’institut InnovENT-E, Innovation pour les entreprises à l’export, intervient auprès des collégiens et lycéens. Avec le dispositif CAP InnovENT-E en particulier, ce dernier poursuit, en étroite collaboration avec les rectorats, l’objectif d’organiser « la rencontre des entreprises et des milieux éducatifs ».
Club ou plate-forme ?
Le club des entreprises de la robonumérique est important car il accompagne les chefs d’entreprises dans la concrétisation de leur idée, a déclaré la présidente de l’Agglo du Saint-Quentinois, Frédérique Macarez.
En témoigne, l’exemple de Bruno Rigoulay, Pdg de Cobotserv, entreprise implantée à Noyon dans l’Oise, et qui a trouvé à proximité, au sein du club saint-quentinois, la ressource nécessaire pour développer son projet novateur de création de "robot simple", adapté aux besoins des PME/ PMI.
Thierry Favrez a lui-même testé le produit au sein de son entreprise industrielle et parallèlement aiguillé Bruno Rigoulay vers des spécialistes de la robotique du Saint-Quentinois. Cette mise en relation, le Conseil régional propose de la développer à l’échelle régionale via son département HDFID, pour Innovation et Développement, grâce à une plate-forme digitale, Res’Hauts-de-France Business. Lancée en octobre 2021, la plate-forme en expérimentation compte déjà 1 200 interlocuteurs, a indiqué Antoine Macret, directeur de HDFID.
