"Deux discours pour le temps d’un !"

De g. à dr. François Decoster, président de la Caso et Christian Abrard, sous-préfet de Saint-Omer.
De g. à dr. François Decoster, président de la Caso et Christian Abrard, sous-préfet de Saint-Omer.

 

 
ML
Le coupé de ruban lors de l’inauguration officielle.

ML

De g. à dr., François Decoster, président de la Caso, et Christian Abrard, sous-préfet de Saint-Omer.

 

Ce sont les premiers mots du président de la Caso, évoquant avec humour “la pleine période de soldes“.

Scénéo. Comme souvent en politique, l’élu en place inaugure les projets de son prédécesseur. François Decoster a rappelé “l’audace originelle” de Joël Duquénoy en “osant” Scénéo, impressionnant complexe regroupant un centre aquatique ultramoderne dans son aile est et une salle de congrès et de spectacle à l’aile ouest, un complexe qui ajoute au rayonnement et au positionnement du territoire entre Métropole et Littoral, un complexe unique en France. Il a mobilisé, depuis 2010, 175 entreprises.

L’investissement est lourd ; l’engagement financier, durable.” Pour la délégation de service public, Ellipse Véga, le délégataire, aura un rôle prédominant. Quant à la programmation artistique, l’adjoint Bruno Humez compte sur les synergies entre Scénéo et sa directrice, Sandrine Elgadir, avec les deux autres scènes emblématiques locales, le centre culturel Balavoine dirigé par Fabienne Brioudes et le théâtre à l’italienne qui ouvrira en 2018.

Le credo communautaire. La France a eu besoin d’un pouvoir fort et centralisé pour se faire. Elle a aujourd’hui besoin d’un pouvoir décentralisé pour ne pas se défaire.” M. Decoster cite le président Mitterrand pour évoquer le découpage futur. Comme il reprendra la phrase du président Hollande (“la commune, cette petite république“) pour rappeler l’importance de la cellule de base. Le François de l’UDI a ainsi fait référence aux deux François socialistes !

En 1962, nous avons osé le fait intercommunal, depuis 1962 nous vivons le fait intercommunal.” L’intercommunalité regroupe des communes qui déclarent “être chacune responsable de toutes” (Saint Exupéry). Cette solidarité aide à affronter la mutation économique qui touche Arc international et Arjowiggins. La filière brassicole, elle, brille de mille feux. Pour booster la création d’entreprise, la Caso a recruté Jean Bétremieux, en charge de la future Maison du développement économique.

Les défis de la Caso. Entouré de ses vice-présidents, François Decoster énumère le rôle de chacun et les challenges qui les attendent. Pour les ressources en eau, la dématérialisation, l’électromobilité, la sobriété énergétique, la méthanisation… un conseiller de l’énergie partagée sera nommé. Le tourisme est un des moteurs de développement ; son office de pôle est présidé par Julien Duquenne. Parmi les gisements d’emplois, la technologie numérique permet de rapprocher les habitants. Autre vecteur de communication, le réseau Casobus va céder la place à Mouvéo, une nouvelle stratégie offensive, notamment en direction des jeunes (20 € /an). Le projet “pôle gare” va bénéficier d’un contrat de plan Etat/Région. Quant au problème récurrent du développement commercial équilibré, le PLUI présentera le projet de territoire.

Mutualisation et solidarité. Ces deux principes seront mis en avant pour ne pas augmenter la contribution des entreprises et des familles. Daniel Herbert, vice-président en charge des finances, rédigera le pacte financier et fiscal de solidarité : achats publics, action sociale, activités périscolaires…

La mutualisation sera étendue à l’enseignement de la musique et de la danse, ainsi qu’à la bibliothèque d’agglomération. Même chose pour le sport avec la promotion de clubs d’agglo. Pour la santé, un contrat local a été signé avec l’ARS en novembre 2014. Concernant la vidéosurveillance, un centre de supervision communautaire sera mis en service. Les prochaines Assises du logement définiront les étapes et les moyens de la lutte contre le logement indigne et insalubre. Tous ces chantiers seront exposés dans un journal moderne et régulier, De A à Z (d’Arques à Zouafques).

Le président conclut son discours volontariste, comme il l’a commencé, par une citation, Hugo en l’occurrence : “L’expression a des frontières, la pensée n’en a pas.