200 dirigeants réunis à la Chartreuse de Neuville-sous-Montreuil
Le 17 septembre, l’association de la Chartreuse de Neuville-sous-Montreuil a organisé une soirée d’accueil des cadres. 200 personnes ont fait le déplacement.
«Une nouvelle ère s’ouvre à la Chartreuse», introduit Alain Denizot, nommé il y a six mois président de l’association de la Chartreuse de Neuville-sous-Montreuil. En effet, maintenant que l’ancien monastère est sauvé de la mérule (un champignon lignivore), la bâtisse de 18 000 m2, qui fête cette année ses 700 ans, peut rêver à de nouvelles utilisations. «Nous souhaitons que la Chartreuse soit au cœur des projets culturels, sociaux et économiques de la région. Qu’elle devienne un véritable pôle d’attractivité et d’activités», poursuit Alain Denizot.
Et pour marquer cette page qui s'ouvre, l’association de la Chartreuse de Neuville-sous-Montreuil a organisé, le 17 septembre dernier, une soirée d’accueil des cadres de la Côte d’Opale. L’idée : rassembler pour créer des synergies, mais faire connaître la Chartreuse afin de lever des fonds et de poursuivre le projet ambitieux de l’association. «Cette soirée, nous l’avons organisée en partenariat avec le Medef, la CCI Littoral Hauts-de-France, le Réseau Entreprendre, le CJD Côte d'Opale et les chefs et producteurs de Côte d'Opale Gourmande, afin de rassembler un maximum de dirigeants», ajoute le président de l’association. Un pari gagnant, puisque 200 personnes ont fait le déplacement.
L’esprit d’équipe, une clé de la réussite
La soirée a débuté avec une conférence de l’ancien négociateur principal du GIGN, Bernard Thellier, qui avait pour thème «réunir pour réussir». Le message principal : la clé pour qu’une entreprise fonctionne est d’avoir un esprit d’équipe solide. «Pour ce faire, il y a plusieurs choses à privilégier en tant que manager : inspirer confiance, donner l’exemple, savoir dégager du temps pour être à l’écoute, féliciter régulièrement ses collaborateurs comme ses clients et parler positivement, entre autres», a listé Bernard Thellier, originaire de Saint-Pol-sur-Ternoise. Des conseils qui s’appuient sur une longue expérience. Après des études en psychologie comportementale, Bernard Thellier a été confronté à de nombreuses situations à risque durant ses dix années au GIGN : prises d’otages, enlèvements…
«Le GIGN, c’est 99,9% de taux de réussite et nous analysons nos échecs, comme nos réussites, pour reproduire ce qu’on a fait de bien», affirme l’ancien négociateur du GIGN, aujourd’hui consultant et formateur auprès des entreprises. Les dirigeants ont bien noté les secrets du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale pour les appliquer. De quoi booster les entrepreneurs en cette rentrée incertaine. La soirée s’est poursuivie autour d’un cocktail, durant lequel les dirigeants ont fait connaissance et échangé.