Santé

Deux ans de travaux programmés pour moderniser le Centre hospitalier gérontologique de La Fère

D’importants travaux de modernisation vont être entrepris au Centre hospitalier gérontologique de La Fère dès 2025 avec le soutien financier de l’État. Le projet prévoit de regrouper 31 lits de soins de suite et de réadaptation sur un même étage, de rénover des chambres individuelles et d’étendre la capacité d’accueil de l’unité de soins palliatifs.

Le Centre hospitalier gérontologique de La Fère va bénéficier du soutien de l’État pour la rénovation et l’extension de l’établissement.
Le Centre hospitalier gérontologique de La Fère va bénéficier du soutien de l’État pour la rénovation et l’extension de l’établissement.

Bonne nouvelle fin 2023 pour le directeur du Centre hospitalier gérontologique de La Fère, Julien Dupain, l’équipe médicale, le personnel soignant mais aussi les patients et leurs familles, le Comité opérationnel territorial de l’investissement en santé (COTIS) a voté lors de sa réunion de novembre dernier une aide de 4,5 millions d'euros pour soutenir le projet de modernisation de l’établissement. Lors de cette même séance, les membres de cette instance ont également validé le projet de restructuration du Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle Jacques-Ficheux de Saint-Gobain. Une aide de 2,5 millions d'euros a ainsi été accordée en vue de rénover le plateau technique et de créer 20 chambres individuelles supplémentaires équipées de douche pour un coût total de 12 millions d'euros.

Un dossier bien avancé

Lors d’un déplacement au Centre hospitalier gérontologique de La Fère, le préfet de l’Aisne, Thomas Campeaux, accompagné du sous-préfet de l’arrondissement de Laon, Alain Ngouoto, a qualifié les projets de modernisation des deux établissements du nord de l’Aisne, La Fère et Saint-Gobain, « de dossiers bien avancés » qui devraient permettre l’engagement des travaux d’ici 2025. Le directeur, Julien Dupain a guidé le préfet de l’Aisne dans les différents bâtiments du centre hospitalier gérontologique de La Fère qui présente une configuration architecturale assez particulière puisque bâti sous forme pavillonnaire. 

Cette rencontre fut pour le représentant de l’État dans le département l'occasion de découvrir le Centre hospitalier de La Fère de l'intérieur, un établissement qui, malgré sa dénomination, n’est pas « spécialisé » en gériatrie et accueille des spécialistes pour des consultations extérieures.

Deux ans de travaux

Accompagné de Marie-Noëlle Vilain , maire de La Fère et présidente du Conseil de surveillance, d’Anne-Claire Mondon, directrice départementale de l’ARS et de Carole Deruy, conseillère départementale, Thomas Campeaux a visité les bâtiments et notamment celui qui abrite le service de soins de suite et de réadaptation. Le projet prévoit en effet de regrouper 31 lits sur un même niveau, à savoir le rez-de-chaussée, une amélioration des conditions de travail pour le personnel médical mais aussi plus de confort pour les patients accueillis dans des chambres individuelles dotées d’une salle de bain. L’unité de soins palliatifs va également bénéficier de ces travaux, avec une augmentation de la capacité d’accueil, le nombre de lits étant porté de huit à douze. La première tranche de travaux est programmée pour courant 2025


www.ch-lafere.fr

Le Centre hospitalier gérontologique de La Fère est un hôpital pavillonnaire.


D’autres projets en attente dans l’Aisne

Le Comité opérationnel territorial de l’investissement en santé a étudié d’autres dossiers, en vue d’une validation lors des prochaines séances, parmi lesquels la modernisation des centres hospitaliers Brisset d’Hirson et de Vervins dans le cadre du pôle de santé de la Thiérache HINOVE, les opérations ayant été déclarées éligibles, les études de faisabilité pourront être engagées, ainsi que la restructuration du Centre hospitalier Simone-Veil de Laon. Avec la restructuration de l’hôpital de Villiers-Saint-Denis (10 millions d'euros accordés) et la première phase de modernisation du Centre hospitalier de Château-Thierry (35 millions d'euros réservés), l’État annonce ainsi 50 millions d'euros d’investissement.