Des structures au service de l’entrepreneuriat inclusif

Les groupes sociaux sous-représentés ou défavorisés dans l’univers de l’entrepreneuriat ont  davantage besoin des réseaux entrepreneuriaux.
Les groupes sociaux sous-représentés ou défavorisés dans l’univers de l’entrepreneuriat ont davantage besoin des réseaux entrepreneuriaux.

L’entrepreneuriat est l’un des instruments clés permettant d’améliorer la compétitivité entre les nations, de favoriser la croissance économique et d’accroître les possibilités d’emploi. D’où vient la nécessité d’accompagner les entrepreneurs engagés. Pour ce faire, divers réseaux entrepreneuriaux ont été créés.

Nombreux sont les réseaux mis à la disposition des entrepreneurs afin de les soutenir, les encourager et apporter une réponse à leurs divers besoins. Composés d’un groupe d’acteurs compétents, les réseaux entrepreneuriaux permettent aux entrepreneurs d’établir des relations réciproques, de bénéficier des conseils, des informations et des idées utiles dans le cadre de leurs activités mais aussi de confronter leurs idées et leurs projets à des personnes extérieures. De plus, ces structures permettent de sortir de l’isolement et de multiplier les contacts professionnels. Visant à développer l’esprit d’entreprise au sein de ces groupes et à améliorer la qualité des initiatives entrepreneuriales, ces structures croient en la nécessité d’agir pour l’entrepreneuriat inclusif en tant qu’important vecteur de progression vers une croissance inclusive. En soutenant la création d’entreprises pérennes par ces catégories défavorisées, les réseaux entrepreneuriaux contribuent au renforcement du taux d’activité et donnent à ces individus l’occasion de participer plus activement à la société, ce qui est bon pour la confiance en soi et pour la vie locale. Les personnes concernées établissent ainsi des liens avec le marché du travail et perçoivent un revenu leur permettant d’améliorer leur niveau de vie.

Des défis à relever

Bien que l’entrepreneuriat ait un rôle important pour stimuler l’innovation et entraîner la création d’emplois, seule une part de la population bénéficie d’importantes opportunités pour créer et diriger une entreprise. Moins susceptibles de s’établir à leur compte que le reste de la population, les femmes, les jeunes, les personnes âgées, les immigrés, les minorités ethniques ainsi que les chômeurs semblent avoir davantage besoin des réseaux entrepreneuriaux capables de les aider. Ces catégories doivent faire face à des difficultés plus importantes que le reste de la population lorsqu’il s’agit d’entreprendre. Les obstacles les plus fréquents sont liés au manque de culture entrepreneuriale, à des problèmes d’accès aux financements de démarrage, à des difficultés dans l’appréhension du cadre réglementaire, mais aussi à la crainte de l’échec et au manque de confiance en soi. Des difficultés qui peuvent être surmontées afin d’offrir à tous la possibilité de créer et de gérer une entreprise ou d’exercer une activité indépendante, quelles que soient l’expérience et les caractéristiques personnelles de chacun. Pour ce faire, les pouvoirs publics sont appelés à agir. Ces derniers peuvent intensifier le soutien à l’entrepreneuriat pour les groupes peu représentés ou défavorisés par la mise en place d’une série de mesures qui facilitent l’accès aux financements, consolident les compétences entrepreneuriales et simplifient la création et l’intégration des réseaux entrepreneuriaux nationaux et internationaux. Question de permettre aux entrepreneurs d’accéder à une large gamme de ressources ainsi qu’aux marchés internationaux. Précisons que pour réussir ces initiatives, il faut que les populations ciblées puissent en bénéficier et que l’aide apportée rime avec les difficultés à surmonter.