Des pistes pour trouver des fonds

Dans un environnement de restriction budgétaire publique, les associations soutenant le développement durable ne doivent pas hésiter à se tourner vers les fonds européens et les entreprises privées. Le cluster Initiatives et Cité, en partenariat avec les cabinets Ytes et Culture d’entreprise, donnaient un éclairage à ce sujet le 5 avril dernier.

Diana Mathis d’Ytes, Patrick Rosenfeld de Culture d’entreprise et Kenneth Quiguer de Multicité issu du cluster Initiatives et Cité.
Diana Mathis d’Ytes, Patrick Rosenfeld de Culture d’entreprise et Kenneth Quiguer de Multicité issu du cluster Initiatives et Cité.

 

Diana Mathis d’Ytes, Patrick Rosenfeld de Culture d’entreprise et Kenneth Quiguer de Multicité issu du cluster Initiatives et Cité.

Diana Mathis d’Ytes, Patrick Rosenfeld de Culture d’entreprise et Kenneth Quiguer de Multicité issu du cluster Initiatives et Cité.

Cette rencontre, au sein de la maison Folie de Moulins de Lille, a été l’initiative de Kenneth Quiguer de Multicité (société coopérative d’études, conseil et formation au service du développement local) issu du cluster Initiatives et Cité, de Patrick Rosenfeld de Culture d’entreprise, et de Diana Mathis d’Ytes. L’idée était de profiter de la Semaine du développement durable pour inviter une cinquantaine de décideurs issus d’associations et de collectivités lilloises à échanger sur le thème du financement des structures associatives engagées dans la RSE. Kenneth Quiguer n’hésite pas à rappeler que l’accès aux subventions s’est compliqué pour les associations depuis la loi organique de finance de 2001, mise en oeuvre en 2006. Elle implique notamment une logique de résultat pour chaque politique publique. Conséquemment, l’action de l’association doit d’abord correspondre aux compétences de la collectivité à laquelle elle s’adresse. Par ailleurs, elle doit se fixer des objectifs, des indicateurs qui mesurent la qualité du service, l’efficience de la gestion. Depuis, des circulaires européennes sont venues compliquer la donne. “A l’heure actuelle, l’essentiel du fonctionnement des associations est encore porté par les subventions publiques. Mais face à une baisse de cette manne publique et à la complexité de leur obtention, il faut que les associations se tournent vers d’autres modèles économiques pour continuer à monter de nouveaux projets”, explique Kenneth Quiguer.

Les entreprises. Patrick Rosenfeld a l’habitude justement de rapprocher les associations, porteuses de projets, et des entreprises qui apportent leur soutien financier : “Il y a souvent une forte incompréhension entre