Des nouveaux habitantset des services

Le projet de rénovation urbaine en centre-ville d’Arques a pris le départ le 11 mai dernier. Les élus ont assisté à la présentation du projet qui sera porté par une société d’économie mixte dont la tâche consistera à construire près de 600 logements avec des commerces et une pépinière d’entreprises.

Joël Duquesnoy, maire d’Arques et président de l’agence d’urbanisme de l’Audomarois, lors de la présentation de la rénovation du centre-ville d’Arques, le 11 mai dernier.
Joël Duquesnoy, maire d’Arques et président de l’agence d’urbanisme de l’Audomarois, lors de la présentation de la rénovation du centre-ville d’Arques, le 11 mai dernier.

 

Joël Duquesnoy, maire d’Arques et président de l’agence d’urbanisme de l’Audomarois, lors de la présentation de la rénovation du centre-ville d’Arques, le 11 mai dernier.

Joël Duquesnoy, maire d’Arques et président de l’agence d’urbanisme de l’Audomarois, lors de la présentation de la rénovation du centre-ville d’Arques, le 11 mai dernier.

Arques est l’une des trois villes-piliers du Pays de l’Audomarois avec Longuenesse et Saint-Omer. Marquée par l’industrie du verre jusqu’en son centre-ville, elle cherche aujourd’hui à restituer la beauté de son centre situé au bord de l’eau, comme Saint-Omer, sa consoeur. La municipalité a lancé son projet de rénovation urbaine sur les 10 hectares que constitue la ZAC. “Nous procédons à une réurbanisation totale après démolition des bâtiments industriels”, indique Joël Duquesnoy, maire d’Arques et président de la communauté d’agglomération de Saint-Omer. Le conseil municipal a décidé, la veille de la présentation du projet, de la construction de 580 à 620 logements sur la majorité du site (8 hectares) ainsi qu’une pépinière d’entreprises dédiée au secteur tertiaire. Les démolitions de bâtiment ont commencé l’an dernier avec les établissements Edards, à l’arrêt depuis quelques années. La friche d’Arc international va suivre. “Un peu avant l’annonce de son plan social dans les années 2004/2005, Philippe Durand nous avait dit qu’Arc allait quitter le centre-ville. Il nous avait proposé le foncier, en tout 6 hectares. On a réfléchi très vite”, se souvient le maire. Consciente de l’importance de son passé industriel, la ville conservera le bureau du fondateur d’Arc qui sera ouvert aux visites. Autour de ce témoin du passé, les cellules de la pépinière (soit 1 800 m²) ouvriront leurs portes aux chefs d’entreprise d’aujourd’hui.

Quatre phases sur une génération. Le premier objectif d’Arques est de réaliser la VRD, trois îlots et de commercialiser ce premier lot. Déjà 2,5 millions d’euros sont dans les tuyaux. “Il nous faut encore travailler sur le projet, veiller à l’offre,