Des liqueurs "effrontées", grandes gagnantes du concours "Coup de pouce"

La finale du prix "Coup de pouce", qui récompense les jeunes start-ups de l'incubateur EDHEC Young Entrepreneurs, a eu lieu le 28 septembre sur le campus de l'école.

Les finalistes du concours “Coup de pouce”. © Brian du Halgouet
Les finalistes du concours “Coup de pouce”. © Brian du Halgouet


À l’occasion de la 3e édition du concours “Coup de pouce” organisé par l’incubateur EDHEC Young Entrepreneurs, en partenariat avec la fondation Le Roch-Les Mousquetaires, sept finalistes ont présenté leur start-up. Cette année, la compétition accueillait notamment dans son jury des membres de Réseau Entreprendre Nord. À l’issue de la finale, le premier prix a été attribué à H.Theoria, qui propose un gamme de liqueurs inspirée de l’univers de la parfumerie. La deuxième place a été attribuée à “Né à”, un service de création de marques pour les maternités. Si la plupart des participants ont suivi un cursus à l’EDHEC, cette année, le concours a accepté la candidature de deux start-ups hors formation.

Camille Hedin, fondatrice de H.Theoria.
©Brian du Halgouet

H.Theoria, présentée par Camille Hedin et Marlène Staiger, diplômée de l’Institut supérieur de la parfumerie, de la cosmétique et des arômes alimentaires.

La marque parisienne s’est construite autour du mariage des compétences en gastronomie et en parfumerie. La volonté des deux créatrices ? «Réinventer les codes du spiritueux, explique Camille Hedin, diplômée de l’EDHEC. Nous voulons créer une clé d’entrée basée sur l’émotion», ajoute-t-elle. Les liqueurs, à base de fleurs, fruits, herbes et épices, sont produites en Bourgogne par la Maison Gabriel Boudier (élu meilleur liquoriste du monde en 2016), partenaire de la marque. La gamme présentée est constituée de trois liqueurs : Procrastination, Hystérie et Perfidie. Chacune dispose d’un design unique et d’une identité propre. Avec un positionnement de niche, la jeune marque souhaite s’implanter en priorité sur le marché français avant de s’attaquer au marché américain. À 60 € le prix de vente en boutique, la gamme est disponible en point de vente partenaire (boutique, caviste, épicerie) et sur le web spécialisé.

Manon Latgé, créatrice de “Né à”.
©Brian du Halgouet

“Né à” présenté par Manon Latgé

La start-up est née de la volonté de la créatrice de mettre en valeur les maternités. «Beaucoup de gens sont attachés à l’endroit où ils sont nés», souligne-t-elle. Le concept ? Permettre aux cliniques de proposer leur propre marque sur des produits d’hygiène, de soin ou vestimentaires destinés aux bébés (sans positionnement médical). Cette démarche a pour but d’émanciper les maternités des laboratoires et de proposer un gamme de produits labellisée ECOCERT et bio. Le projet démarre sous le nom de “Né à Sarrus-Teinturiers”, en cobranding avec la clinique toulousaine, en décembre 2015. Après une première année rentable, l’entrepreneuse a lancé la marque générique “Né à”, sous la forme d’une communauté où plusieurs marques de maternités pourraient coexister. Elle souhaite à l’avenir conduire une étude avec un CHU afin de commercialiser des produits pour enfants prématurés. Les produits sont disponibles directement en clinique ou sur la e-boutique.