Des interventions multiformes au service de l'emploi
Pas-de-Calais actif est une déclinaison départementale du Réseau France active. Cette association est aussi le "bras armé" du Conseil général dans le domaine de l'intervention économique.
Au début était «Inseraction 62», structure mise en place par le conseil général du Pas-de-Calais pour aider les créateurs d’entreprise. Présidée depuis l’origine, voici 15 ans, par Philippe Vasseur, conseiller général du canton de Calais-Centre, Inseraction 62 est devenue, dans le courant de l’année dernière, «Pas-de-Calais actif». Un changement de nom qui sanctionne une présence dans le Réseau France active et qui symbolise l’élargissement de la palette des interventions.
978 interventions. Forte de 17 collaborateurs dirigés par Ludovic Canon, Pas-de-Calais actif s’appuie sur trois implantations à travers le département : le siège à Lens ainsi que deux antennes, l’une à Calais, l’autre à Saint-Nicolas-les-Arras. En 2012, selon le bilan récemment publié par l’association, 978 interventions ont été réalisées, mobilisant 16,8 millions d’euros de financement et contribuant à la création ou à la sauvegarde de 5 644 emplois équivalents temps plein.
Une expertise et une garantie. L’activité «historique» d’Inseraction 62, devenue Pas-de-Calais actif, est l’accompagnement des créateurs d’entreprise. L’un des buts d’origine, qui a toujours cours aujourd’hui, était de leur faciliter l’accès au crédit bancaire dans de bonnes conditions. «Nous restons un bon levier pour lever des fonds auprès des banques, grâce à notre expertise et parce que notre garantie peut atteindre 80% des fonds engagés», constate M. Vasseur.
Diversifications. A la vocation de départ se sont ajoutées d’autres missions que s’est assignées Pas-de-Calais actif. C’est ainsi que le FINES accompagne et finance les créations, les reprises ou le développement d’entreprises solidaires. Le secteur de l’économie sociale et solidaire offre un autre champ d’intervention à Pas-de-Calais actif avec l’accompagnement, par le biais du FIDESS, de porteurs de projet. Au cœur du département, ce dispositif a permis la naissance de micro-crèches. La crise frappe tout le monde, y compris les structures de cette économie sociale et solidaire : le DADESS œuvre pour établir un diagnostic et définir les mesures qui remettront le demandeur sur de bons rails. Enfin, le DLA renforce la professionnalisation des associations en mettant en place les outils qui contribueront à la consolidation de leurs activités et des emplois créés.
Fier des 15 années de travail accomplies à la tête de l’association, le président Vasseur se félicite qu’au-delà de l’expertise acquise dans la finance solidaire, la «touche humaine n’ait jamais été perdue de vue.»