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Des entreprises témoignent
Jean-Claude Dissaux, maire d’Aire-sur-la Lys, a accueilli l’assemblée générale de Saint-Omer développement. Le ban et l’arrière-ban du monde économique et de la sphère politique1 assistaient à la grand-messe printanière de l’agence de développement du Pays de Saint-Omer.
De g. à dr. : Jacques Combe (entrepreneur, CCI), Jean-Claude Dissaux (maire d’Aire-sur-la Lys et président de la CC Pays d’Aire), Daniel Pecqueur (président SOD), Chantal Manguin Dufraisse (sous-préfète) et Sophie Balistaire (directrice de SOD).
Après que Jean-Claude D i s s a u x a rappelé l ’ e x t e n – sion du parc Saint-Martin avec l’implantation prochaine de Jeff chaussures, un des leaders nationaux dans son domaine, Sophie Balistaire, directrice de SOD, a résumé l’année écoulée. Le Nord-Pas-de-Calais perd du terrain en termes d’attractivité économique, reculant du 3e au 6e rang pour les emplois générés. L’agence de développement a concrétisé 21 dossiers (soit près de 400 emplois induits) sur 43 entrées, 21 dossiers qui ont profité à l’ensemble des parcs d’activité : hôtel d’entreprises aux Escardalles, 1ère tranche de la Porte-du-Littoral avec démarche Palme, etc. Le principal chantier reste bien sûr le doublement du gazoduc par GRT gaz et ses 12 millions d’euros qui vont irriguer l’économie locale avec 120 emplois à la clef2.
L’international de plus en plus. SOD s’appuie sur plusieurs organismes pour élargir le champ de ses investigations à l’étranger. L’Afi (Agence française d’investissement) par le biais de Nord France invest, la chambre de commerce francoaméricaine, plusieurs organismes proches de Côte d’Opale développement3 comme Afilog (professionnels de la logistique) ou encore la Beci (chambre de commerce de Bruxelles) sont autant de relais de SOD à l’international.
Arvato et Terre des Lys. Pour sa première assemblée générale, Sophie Balistaire a sollicité le témoignage de deux sociétés performantes.
Arvato a implanté à Longuenesse le centre de contacts Camaris. Le PDG d’Arvato, Ludovic Lempire, réticent à s’installer dans l’Audomarois, a cédé à la sollicitation de Pierre- Yves Bésème, chef d’entreprise audomarois en relation avec Arvato. Au lieu des 250 emplois annoncés, on atteint désormais 430 collaborateurs dont la qualité du service est une référence au sein du groupe.
Thierry Landron rachète en 2002 Porlys, une société en difficulté de 17 personnes. Il modifie le coeur de métier, les côtelettes de porc, pour celui de traiteur. Il innove sans cesse et Terre des Lys (ex-Porlys) se hisse au rang des leaders du snaking, préparation culinaire à base de viande, avec comme belles références Auchan, Picard…, avec un effectif de 185 postes équivalents temps plein. Thierry Landron a franchi un nouveau stade en intégrant le groupe Boncolac afin d’aborder le marché du surgelé américain.
Ces deux exemples prouvent qu’en ces temps difficiles, les initiatives, l’innovation, voire la prise de risques calculés, sont les meilleurs antidotes à la crise, illustrant parfaitement la phrase de Daniel Pecqueur : “Quand les temps sont durs, il faut intensifier les efforts.”