Des élections sous haute protection...
Double scrutin annoncé les 20 et 27 juin ! Les élections départementales et régionales se dérouleront (normalement) un peu partout sur le territoire et en simultané.
À côté des grandes manœuvres politico-politiciennes donnant un air de répétition générale, avant l’échéance de la Présidentielle l’an prochain, avec leur dose de confusion, un tout autre candidat pourrait de nouveau se présenter à l’occasion des différents scrutins de la fin juin : la Covid-19. Si le taux d’incidence diminue (à l’instant T où sont écrites ces lignes), le doute persiste et persistera encore jusqu’à ces échéances démocratiques. Histoire de faire barrage à la possibilité de voir, une nouvelle fois, le virus jouer les fauteurs de troubles et surtout éviter les couacs enregistrés l’an passé à l’occasion du premier tour des élections municipales, certains prennent les devants. Le 6 mai dernier, Arnaud Cochet, le préfet de Meurthe-et-Moselle et Mathieu Klein, le maire de Nancy ont fait un point (en visio) sur les modalités pratiques du scrutin. Assesseurs vaccinés (d’ailleurs la ville en recherche toujours une petite centaine), tout comme les présidents de bureaux de vote, distanciation sociale, gel hydroalcoolique, isoloirs nettoyés régulièrement, limitation du nombre d’électeurs présents par bureau de vote, mise à disposition d’autotests en passant par une aération régulière des locaux, le protocole se veut renforcé. Histoire d’éviter l’allongement des files d’attente, les horaires de vote à Nancy sont repoussés (comme dans les grandes villes) de 8 heures à 20 heures et cette mesure devrait perdurer dans le temps. Autre précaution prise dans la cité ducale : 38 bureaux de vote sur les 58 seront déplacés. «Cette évolution va permettre de garantir des conditions optimales du scrutin. En effet, pour un double scrutin, départemental et régional, nous devons doubler les tables, les isoloirs et les équipes. Certaines salles aujourd’hui ne le permettent pas», explique Mathieu Klein. «La location des bureaux étaient majoritairement dans les écoles, ce qui pose des problèmes d’organisation avec montage et démontage des bureaux pouvant perturber le temps scolaire sans oublier la nécessité de faire une désinfection.» Une adaptation jugée nécessaire à Nancy et qui pourrait également se mettre en œuvre dans d’autres communes. De quoi rassurer sur la participation ? À voir…