Des barrières anti-inondation prises en charge

Spécialiste de l’achat – vente de solutions d’ouverture et de fermeture pour l’habitat, Labrosse Azur, A Montchanin, a renforcé son offre avec une solution pour lutter contre les inondations. Ces batardeaux anti-inondations protègent tous les types de bâtiments. Explications.

Les batardeaux vendus par Labrosse Azur peuvent atteindre jusqu’à un mètre de haut et empêchent l’eau de s’infiltrer. © Labrosse Azur
Les batardeaux vendus par Labrosse Azur peuvent atteindre jusqu’à un mètre de haut et empêchent l’eau de s’infiltrer. © Labrosse Azur

Les canicules ne sont pas les seules manifestations du changement climatique. De plus en plus, les inondations s’invitent dans le quotidien des Français. Parmi les dernières en date en Bourgogne, la commune de Laizy, en Saône-et-Loire, où 25 habitations ont été touchées en mai 2024. Début octobre, il est tombé localement, en Saône-et-Loire et en Côte-d’Or, près de 100 millimètres de pluie. Face à ces situations, une solution est de se munir de sacs de sable pour empêcher l’eau de s’insinuer partout.

A Montchanin, la société Labrosse Azur commercialise depuis quelques mois une solution étanche et facile à mettre en œuvre. "Ce sont des barrières anti-inondations parfaitement étanches qui bloquent l’eau jusqu’à un mètre de haut. Elles se composent de panneaux dont on choisit la hauteur et qui ne prennent que quelques minutes à installer dès qu’on reçoit une alerte", explique Stéphane Esmeriz, dirigeant de Labrosse Azur. Ce produit, proposé par son partenaire Isoflot, est vendu en exclusivité par la société.

Des situations répétitives

"Ces phénomènes d’inondations n’existaient pas il y a encore dix ans, alors qu’ils deviennent récurrents", regrette le chef d’entreprise. D’autant qu’en Saône-et-Loire, les cours d’eau ne manquent pas entre l’Arroux ou la Seille. En avril dernier, la commune de Toulon-sur-Arroux enregistrait sa plus grosse crue. En octobre, 35 communes de Côte-d’Or étaient en état de catastrophe naturelle en raison d’une montée des eaux.

"Ça arrive en toute saison !" constate Stéphane Esmeriz. L’entreprise, qui commercialise la solution depuis le mois de novembre, enregistre déjà des commandes de la part des particuliers, de commerçants ou de collectivités. "Il faut compter six à huit semaines de délai pour la fabrication et les travaux d’installation avec un peu de maçonnerie."

Une prise en charge financière méconnue

Si le prix varie en fonction de la hauteur de barrières souhaitée ou encore de la largeur de l’ouverture, il faut compter environ 1 000 euros, pose et travaux d’installation compris, pour une porte d’entrée avec un batardeau de 60 centimètres de haut. Il existe des aides pour financer ces installations.

"Le fonds Barnier prend en charge jusqu’à 80 % du coût global pour les particuliers et 40 % pour les collectivités à condition que la commune concernée dispose d’un plan de prévention des risques naturels d'inondation ou PPRi." Malheureusement, toutes les communes n’en ont pas fait la demande. Cette aide se limite à un plafond de 36 000 euros. "L’assureur Maif finance, pour sa part, les particuliers jusqu’à 90 % si le fonds Barnier ne peut pas être sollicité."

Pour Aletheia Press, Nadège Hubert