Dernier adieu au général Georgelin dans son village natal

La famille du général Georgelin et les habitants d'Aspet, en Haute-Garonne, ont rendu jeudi un dernier hommage à l'ancien chef d'état-major des armées et superviseur du chantier de Notre-Dame de Paris, avant son inhumation...

Le cercueil du général Jean-Louis Georgelin est transporté dans l'église d'Aspet, en Haute-Garonne, lors des ses funérailles, le 31 août 2023 © Lionel BONAVENTURE
Le cercueil du général Jean-Louis Georgelin est transporté dans l'église d'Aspet, en Haute-Garonne, lors des ses funérailles, le 31 août 2023 © Lionel BONAVENTURE

La famille du général Georgelin et les habitants d'Aspet, en Haute-Garonne, ont rendu jeudi un dernier hommage à l'ancien chef d'état-major des armées et superviseur du chantier de Notre-Dame de Paris, avant son inhumation dans ce village où il était né.

Jean-Louis Georgelin est décédé accidentellement le 18 août en Ariège lors d'une randonnée dans les Pyrénées, à quelques jours de son 75e anniversaire (le 30 août).

Avant la cérémonie religieuse, la sonnerie aux morts a résonné sur le parvis de l'église Saint-Martin d'Aspet, face au cercueil du général, recouvert d'un grand drapeau français.

Plusieurs dizaines de personnes, dont sa famille, de hauts-responsables militaires, le préfet d'Occitanie, Pierre-André Durand, ou encore le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, étaient présentes.

"Il n'était pas celui que son abord parfois un peu rugueux faisait croire, c'était un homme d'une profonde sensibilité, d'une grande culture historique (...) et c'est un homme qui s'est toujours passionné pour la France, il l'a montré par ses services,  mais aussi passionné pour le patrimoine", a déclaré à l'AFP le général Pierre Garrigou Grandchamp, qui avait connu Jean-Louis Georgelin à l'Ecole de guerre.

C'était "vraiment l'enfant du pays", a souligné le maire d'Aspet, Jean-Sébastien Billaud-Chaoui. C'était "un passionné de montagne, de randonnée, qui venait, je crois, se ressourcer à Aspet, reprendre sa respiration dans ces Pyrénées qu'il aimait tant".

Vendredi dernier, lors d'une cérémonie aux Invalides, le président de la République, Emmanuel Macron, qui avait choisi le général Georgelin pour mener à bien le chantier de restauration de Notre-Dame, ravagée par un incendie en avril 2019, avait salué "un meneur d'hommes" et un "serviteur exemplaire". 

Chef d'état-major des armées françaises (Cema) de 2006 à 2010, il avait supervisé les opérations en Côte d'Ivoire, en Afghanistan, dans les Balkans ou au Liban.

Ce général cinq étoiles célibataire, né le 30 août 1948, était cultivé, peu mondain, sobre, et sa foi catholique aussi ancrée que discrète, selon ses proches.

A l'issue de la cérémonie religieuse, il doit être inhumé au cimetière d'Aspet, dans la plus stricte intimité. 

33U27FU