Déclarer (enfin) sa flamme aux JO...

Jeux Olympiques, je t’aime moi non plus ! Une affiche officielle qui fait quasiment scandale en passant par les montées au créneau sur la possibilité que l’artiste Aya Nakamura puisse chanter lors de la cérémonie d’ouverture ou encore le fait que la cérémonie d’ouverture sera gratuite pour une partie des spectateurs mais uniquement sur invitation, sans parler du prix des billets.

Déclarer (enfin) sa flamme aux JO...

Les JO seront populaires mais devant son poste de télé. Pas une journée, sans qu’une nouvelle polémique ne sorte sur ce qui se veut un des moteurs de l’attractivité de l’Hexagone. Face à ce «JO Bashing» en bonne et due forme, nos confrères d’Aujourd’hui en France ont même fait paraître (dans leur édition du 10 mars) les témoignages d’une dizaine de personnalités (le violoniste Renaud Capuçon, la triple championne olympique Marie-José Pérec en passant par le chef étoilé Thierry Marx, le vainqueur de Roland Garros en 1983 Yannick Noah ou encore Christine Lagarde la présidente de La BCE et ex-championne de natation synchronisé et l’ancien président de la République, François Hollande) enthousiastes et optimistes histoire (qu’enfin) la Nation déclare sa flamme à ses Jeux Olympiques (et paralympiques) Paris 2024. 

C’est vrai que la mayonnaise semble tout de même avoir du mal à prendre. Le climat conjoncturel général et géopolitique peut naturellement expliquer cet état de fait. Les moyens sont pourtant mis en œuvre à grands coups de communication et de mobilisation dans les régions, dont la nôtre, avec plus ou moins d’intensité selon les départements. Le sponsoring fonctionne à plein régime et les entreprises (en grande majorité des grands groupes) s’affichent comme soutien aux athlètes qui en ont bien besoin. Du côté de la sphère entrepreneuriale, tout le monde attend les retombées annoncées. 

Elles seront présentes, c’est une quasi-certitude, mais à quel niveau ? Plusieurs études sérieuses tentent à démontrer qu’elles seront minimes. Reste que cette parenthèse annoncée, du 24 juillet au 11 août pour les Jeux Olympiques et du 28 août au 8 septembre pour les Jeux Paralympiques est présentée comme bienvenue histoire d’oublier l’espace de quelques jours les turpitudes de ce monde. Des turpitudes qui s’accélèrent. Mine de rien, juillet, c’est encore loin...