De l'autre côté de la Manche
Le britannique Debenhams s’apprête à fermer définitivement ses portes
Touchée de plein fouet par la pandémie, Debenhams, la chaîne britannique de grands magasins dont le siège social est basé à Londres, vient d’annoncer qu’elle est sur le point d’être liquidée après l’échec des discussions avec un repreneur. La fermeture des 124 magasins Debenhams touchera 1 200 employés. Actuellement, l’entreprise poursuit son activité dans l’attente d’un éventuel repreneur par son administrateur, le cabinet FRP. Les clients ont toujours la possibilité d’acheter des articles en magasin ou en ligne, et ce, jusqu’à épuisement des stocks. Cette mauvaise nouvelle survient quelques heures après la faillite du groupe de prêt-à-porter Arcadia, le plus grand concessionnaire de Debenhams. Rappelons qu’en plus des conséquences économiques de la crise sanitaire mondiale, l’entreprise, fondée en 1778, souffrait d’une baisse de la fréquentation de ses points de vente en raison du développement des achats en ligne.
Le groupe Arcadia dépose le bilan
Arcadia, le groupe britannique de prêt-à-porter qui appartient à l’homme d’affaires Philip Green, vient de déposer le bilan. Cette mauvaise nouvelle, annoncée par le cabinet Deloitte, l’administrateur de l’opération, est principalement due aux conséquences économiques de la crise sanitaire mondiale, mais aussi à la situation financière de l’entreprise, impactée par l’insuffisance des investissements. Actuellement, l’enseigne, qui s’est placée récemment sous le régime britannique des faillites, continue ses activités au niveau de ses 444 boutiques en location au Royaume-Uni et de ses 22 points de vent basés à l’étranger avec la réouverture de ceux fermés en Angleterre suite au reconfinement. Le groupe Frasers, l’enseigne britannique spécialisée dans la distribution d’articles de sport, est intéressé par le rachat des actifs d’Arcadia. Arcadia, qui possède les marques Topshop, Topman, Dorothy Perkins, Wallis, Miss Selfridge, Evans, Burton et Outfit, emploie 13 000 salariés.
Dyson va investir 2,75 milliards de livres sterling dans de nouvelles technologies
Dyson, l’entreprise d’électroménager basée à Malmesbury au Royaume-Uni, vient d’annoncer qu’elle va investir 2,75 milliards de livres sterling dans de nouvelles technologies et de nouveaux produits au cours des cinq prochaines années. L’objectif est de doubler la taille de son portefeuille de produits, mais aussi d’intégrer de nouveaux marchés et de rebondir après l’échec de son projet de conception de voitures électriques en 2019. L’investissement sera réalisé au niveau du Royaume-Uni, de Singapour et des Philippines. Des ingénieurs et des scientifiques dans différents domaines, dont les logiciels, l’apprentissage automatique et la robotique, seront embauchés. La technologie de batteries à semi-conducteurs de Dyson, en cours de développement au Royaume-Uni, sera commercialisée à Singapour et au Japon. Celle-ci assure un stockage d’énergie plus sûr et plus durable que les batteries actuelles.
Lloyds Bank a un nouveau directeur général
Lloyds Bank, la banque commerciale et de détail britannique, a nommé Charlie Nunn en qualité de directeur général. Âgé de 49 ans et titulaire d’un diplôme en économie de l’Université de Cambridge, le nouveau directeur, qui occupe actuellement le poste de responsable de l’activité de gestion du patrimoine et de banque de particulier chez HSBC, succède à Antonio Horta-Osorio. Ce dernier quittera l’entreprise en 2021 après dix ans de service. Le futur directeur aura pour principale mission de faire face aux conséquences économiques de la crise sanitaire mondiale. Il a démarré sa carrière professionnelle au sein du cabinet comptable Accenture, avant de travailler pour le compte de McKinsey en tant que consultant de gestion. En 2011, il a rejoint la banque HSBC où il a occupé plusieurs postes de direction. La date de prise officielle des fonctions de Charlie Nunn n’est pas encore connue.