De l'autre côté de la frontière

Gand © Sharkshock
Gand © Sharkshock

Une entreprise belge sur quatre risque des problèmes de liquidité en 2021

D’après une étude publiée par l’assureur-crédit Euler Hermes, une entreprise belge sur quatre pourrait faire face à une crise de trésorerie en 2021. En raison de la deuxième vague de la pandémie, Euler Hermes s’attend à un impact négatif élevé malgré les soutiens publics. Selon ses prévisions, les secteurs les plus menacés par un manque de liquidité sont le textile-habillement, les concessionnaires automobiles, les commerces de détail dits “non essentiels”, les services de transport, l’hôtellerie-restauration et les loisirs. Euler Hermes estime que les pertes d’exploitation moyennes s’établissent entre -15% et -20% en 2020 comparativement aux niveaux d’avant la crise. Il prévoit également une reprise au premier semestre 2021 moins forte que celle du printemps 2020 à cause d’un allégement plus prudent des mesures sanitaires.

Nyrstar Balen investit 6 millions d’euros dans de nouveaux électrofiltres

La fonderie de zinc de Nyrstar, située à Balen dans la province d’Anvers, va mettre en service de nouveaux électrofiltres. La structure est spécialisée dans la transformation des concentrés de zinc qui proviennent des mines et ressemblent à du sable. Ces nouveaux dispositifs vont remplacer les anciens filtres utilisés depuis de nombreuses dizaines d’années. L’usine sera ainsi en mesure de transformer une plus grande variété de matières premières en zinc, et ce, d’une manière plus efficace et plus approfondie. A long terme, cela permettra de booster la productivité mais également la compétitivité de l’entreprise de multi-métaux qui se positionne aujourd’hui en tant que leader sur le marché du zinc et du plomb. Le coût total de cet investissement s’élève à près de 6 millions d’euros.

E5 Mode tente de sauver son activité

La chaîne de magasins E5 Mode a déposé une demande de réorganisation judiciaire avec transfert sous autorité judiciaire auprès du tribunal de l’entreprise de Termonde. Celui-ci lui a octroyé une protection contre ses créanciers jusqu’à la fin du mois de janvier 2021. Malmenée par la crise sanitaire et les mesures de confinement, la marque avait complètement fermé ses magasins entre le 15 mars et le 15 mai, ce qui a a engendré une perte d’environ 20 millions d’euros de chiffre d’affaires. E5 Mode avait déjà demandé une réorganisation judiciaire au cours de laquelle elle avait pu restructurer sa dette. A présent, elle souhaite pouvoir assurer le maintien de l’ensemble ou d’une partie de ses activités. L’enseigne emploie 450 personnes en Belgique dont la plupart sont en chômage temporaire, à l’exception des salariés qui se chargent de la gestion du site de vente en ligne.

Paprika rachète Promiss 

La marque de mode Paprika vient de reprendre la néerlandaise Promiss qui propose des vêtements pour femme de grande taille. Dans les deux mois à venir, Paprika envisage de créer une nouvelle boutique virtuelle, dédiée à la commercialisation des articles de Promiss. Une partie de ces produits sera vendue dans des magasins haut de gamme à travers toute l’Europe. Avec cette acquisition, l’enseigne belge de prêt-à-porter ambitionne de devenir le numéro 1 européen de la mode grande taille. Elle souhaite également réaliser plus de 50% de son chiffre d’affaires en ligne. Rappelons que les magasins de la marque néerlandaise avaient fermé leurs portes suite au dépôt de bilan de leur maison mère FNG.

Un masque 100% made in Belgium

Un nouveau masque 100% recyclé et 100% recyclable vient de voir le jour sur le marché belge. Intitulé «MSQ01», il a été inventé par Justin Lalieux, dirigeant de l’entreprise Babel. Avec un taux de filtration de 88%, le produit est doté de nombreux atouts. En effet, celui-ci est spécialement conçu pour ne pas générer de buée sur les lunettes et ne pas effacer le maquillage. Ergonomique et confortable, le masque dispose de plusieurs positions pour les d’élastiques qui lui permettent de s’adapter selon la forme du visage. Il est lavable et réutilisable 625 fois au minimum. Le plastique utilisé pour fabriquer ce produit provient directement des films d’emballage issus du tri sélectif des centres commerciaux bruxellois. Il s’agit d’une matière certifiée biocompatible et garantie sans green washing. Le prix du masque avec les filtres est fixé à 20 euros.