« De l’Oise aux grandes écoles » : une association qui vient en aide aux étudiants
Créée par le jeune actif Alexandre Gourdin, l’association « De l’Oise aux grandes écoles » fait partie de la fédération des Territoires aux Grandes écoles qui regroupe une quarantaine d’associations locales. Avec un objectif : offrir à tous les étudiants les mêmes opportunités.
Répondre à l’égalité des chances. Tel est le projet d’Alexandre Gourdin, jeune actif qui a créé, l’été dernier, l’association « De l’Oise aux grandes écoles », qui fait partie de la fédération Territoires aux Grandes écoles. Sur le territoire, plus de 1 500 membres, au sein de 45 associations, aident les jeunes à intégrer des formations d’excellence.
« On répond à un constat. On veut briser les freins que rencontrent les lycéens pour se lancer dans leurs études. Qu’il s’agisse de la rédaction d’un CV, d’une lettre de motivation, de la présentation à un oral ou encore du coût que cela engendre », détaille le fondateur. C’est pour cela qu’Alexandre Gourdin axe ses plans d’actions sur des mentorats et des tutorats, entre des lycéens et des étudiants, ou des actifs.
« Les jeunes se sous-estiment »
« Les jeunes se sous-estiment. Dans l’Oise, nous sommes limitrophes à Paris et donc proches des écoles réputées comme La Sorbonne, HEC… Pourtant, nos lycéens se découragent par peur de ne pas y arriver. » Il apparaît donc essentiel de faire un travail de sensibilisation. Alexandre Gourdin mobilise donc une partie de ses dix membres bénévoles pour intervenir devant des élèves de première et de terminale. « À leur âge, j’avais du mal à m’imaginer le supérieur. Alors nous leur expliquerons le fonctionnement des concours, les choix d’orientation. »
Si Parcourssup vient d’ouvrir ce 20 janvier, les interventions, prévues en janvier, ont dû être décalées dans les prochaines semaines en raison de la pandémie. Des ateliers seront également organisés pour une aide plus spécialisée dans la rédaction des CV, des lettres de motivation, mais aussi des exercices de préparation aux oraux. L’étudiant devra de son côté s’inscrire sur le site Web de l’association pour participer aux ateliers. « À court ou moyen-long terme, chaque étudiant aura un mentor ou un tuteur de manière individuelle pour répondre à ses interrogations et l’aider. »
Une bourse dans le futur
Autre frein qui bloque considérablement les futurs étudiants, le coût de la formation. « Une fois que l’association sera bien développée, d’ici quelques mois ou un an, on aura la possibilité de recevoir un soutien financier de la fédération pour la création de bourses. » Et ce fond, la fédération le collecte grâce au soutien d’entreprises privées.
À terme, Alexandre Gourdin espère avoir une équipe d’une quinzaine de personnes. « On essaie d’avoir des personnes de tous horizons, capables de répondre à tous types de questions. Par exemple, aujourd’hui, on a eu des contacts avec des personnes en école d’avocat, de gendarmerie. »