De l'autre côté de la frontière

L'opérateur de transport de Wallonie va recevoir progressivement une commande de 600 nouveaux véhicules dont 120 bus hybrides. © Björn Wylezich
L'opérateur de transport de Wallonie va recevoir progressivement une commande de 600 nouveaux véhicules dont 120 bus hybrides. © Björn Wylezich

La TEC renforce son personnel et sa flotte

En 2021, la TEC (opérateur de transport de Wallonie) va recruter 555 nouveaux travailleurs : 400 conducteurs et 155 employés, ouvriers et cadres. Au cours de l’année, le groupe va recevoir progressivement une commande de 600 nouveaux véhicules. Ceci va notamment permettre à l’entreprise de gérer les lignes du réseau Express sans devoir avoir recours à la sous-traitance, et comprendra 120 bus hybrides qui vont remplacer des autocars plus anciens. Les bus hybrides permettent une économie de 8,5% sur le carburant par rapport à l’ancienne motorisation et offrent aux passagers un meilleur équipement. Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’un plan d’investissement massif que la TEC ambitionne de déployer entre 2020 et 2024.

Un nouveau parc verra le jour au nord de Bruxelles

Un parc de jeux sera installé au cœur du quartier Versailles de Neder-Over-Heembeek. La nouvelle structure sera implantée sur une superficie de 3 700 m², au milieu des logements sociaux. Elle sera dotée de 23 modules de jeux pour enfants et de plusieurs zones ludiques, notamment des balançoires, des toboggans, des trampolines et des parcours d’obstacles. L’espace sera complètement réaménagé et abritera une quarantaine d’arbres, une grande table de pique-nique ainsi qu’un petit écoulement d’eau. Les travaux commenceront à partir de février, la mise en service est prévue pour le mois de mai. Le nom de ce parc sera désigné plus tard à travers une approche participative impliquant les résidents du quartier.

Le «CES 2021 Innovation Awards» récompense une start-up belge

La jeune pousse namuroise Sunrise vient de décrocher le «Innovation Award» au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, dans la catégorie santé et bien-être. Représentée par Laurent et Pierre Martinot, elle s’est vu attribuer cette récompense pour un dispositif médical conçu afin de diagnostiquer les problèmes respiratoires pendant le sommeil. Il s’agit d’un petit capteur connecté qui peut être utilisé à la maison. Celui-ci s’appuie sur une méthode d’analyse du sommeil et des micro-mouvements du menton, provoqués par la contraction des muscles respiratoires. Dédié à l’innovation et la technologie, le salon s’est tenu cette année sous un format 100% virtuel en raison du contexte sanitaire.

Nobi développe une lampe intelligente

L’entreprise anversoise Nobi a mis en place une lampe intelligente capable de détecter les chutes des personnes âgées. Basée sur l’intelligence artificielle, elle peut appeler les proches ou même les secours en cas d’urgence, et leur ouvrir la porte. Cet appareil innovant dispose de nombreuses options. Il est également conçu afin de surveiller la qualité de l’air et détecter les incendies ou les cambriolages. Selon la direction de la start-up flamande, cette solution a pour but de permettre aux seniors de continuer à vivre là où ils le souhaitent. Elle sera disponible sur le marché belge à compter de janvier 2022.

Kinepolis contracte un crédit de 80 millions

Kinepolis vient de souscrire un crédit bancaire supplémentaire de 80 millions d’euros étalé sur une durée de trois ans. Malgré les impacts relatifs à la pandémie, l’enseigne dispose d’un bilan solide, avec des moyens financiers suffisants pour surmonter une période de fermeture de plus de dix mois de toutes ses salles de cinéma. Toutefois, cette enveloppe lui permettra de se préparer à un report de la reprise complète de ses activités. Le groupe veut garantir les réserves de liquidité nécessaires pour faire face au scénarios d’une fin d’épidémie plus tardive qu’espérée. Kinepolis exploite aujourd'hui 111 cinémas, pour presque 200 000 places assises.

Des masques FFP2 et FFP3 «made in Belgium»

La spin-off Medimundi a inauguré une unité de production dédiée à la fabrication des masques FFP2 et FFP3. La structure a été fondée à l’initiative d’un consortium qui rassemble le groupe Cartamundi, l’Université d’Anvers, l’entreprise Cloostermans et un investisseur privé. Installée à Turnhout, la nouvelle usine permettra de produire plusieurs centaines de milliers de masques mensuellement. Ces derniers disposeront d’une qualité supérieure et d’un degré de filtration allant jusqu’à 98% et seront essentiellement destinés aux professionnels de santé. Le coût de cet investissement s’élève à plus de 4 millions d’euros dont une subvention de 800 000 euros accordée par la Région flamande. A terme, Medimundi souhaite commercialiser ces produits à l’échelle internationale.