Dans la malle aux trésors de Béné…
On dit souvent que les mamans ont toujours de bons filons. La «trouvaille» de Bénédicte Leclercq, c’est de dénicher pour ses clientes des vêtements d’occasion, à des prix ultra-compétitifs !
Depuis deux mois, Bénédicte Leclercq s’est installée à Lambersart. Ce local, elle l’a voulu atypique mais surtout propice à un shopping différent. «J’ai créé ‘Les Trouvailles de Béné’ en février 2012. Au départ, j’organisais des ventes à mon domicile, sur rendez-vous ou invitation. Mais c’est rapidement devenu compliqué de tout stocker à mon domicile. Je voulais un concept différent, où le shopping est privilégié», explique cette ancienne salariée d’Ikea. Une excellente école où elle a aussi bien appris les techniques commerciales que le management en ressources humaines. L’arrivée d’un troisième enfant, l’envie d’être plus présente pour sa famille et l’idée de créer son concept devient de plus en plus concrète : «Je chine depuis plus de dix ans dans les braderies. Je n’ai jamais acheté de vêtements neufs pour mes enfants. Au début, j’ai commencé à les mettre en vente sur Internet. Les rendez-vous se sont multipliés. Je me suis dit que si j’arrivais à avoir autant de rendez-vous, c’est qu’il y avait quelque chose à faire !» Elle contacte la BGE de Lambersart et huit mois plus tard elle crée son entreprise. Avec de bonnes bases en grande distribution et un relationnel hors pair, Bénédicte Leclercq se tisse un réseau de clientes très rapidement.
Convivialité. «Soit j’achète les vêtements en braderie, soit les clientes deviennent mes fournisseurs. Comme ça, elles n’ont pas besoin de faire des braderies !» Avec des prix jusqu’à trois fois moins chers qu’en magasin et un soin particulier apporté au choix des vêtements : en bon état, des marques, de la qualité. Dans son magasin de Lambersart – ouvert uniquement sur rendez-vous ou lors de portes ouvertes –, les clientes fouillent dans les 80 bacs mis à disposition, classés par âge et par sexe. Bénédicte Leclercq travaille aussi avec des partenaires : Le Café colorié, Gymboree, Mother in Lille… Elle n’écarte pas la possibilité d’avoir, un jour, un endroit plus spacieux, avec un espace dédié au matériel de puériculture ou aux jouets. «Mais je ne brûle pas les étapes, je les savoure ! Beaucoup d’entreprises ouvrent puis ferment, il faut se poser.» Le concept plaît tellement que son mari l’a rejointe en juin dernier pour faire face à la demande grandissante.