Danone inaugure un site logistique dédié aux produits frais
L’activité "Produits frais" du groupe Danone, déjà présente dans la région avec une usine de 260 salariés à Bailleul, a inauguré un nouveau complexe logistique sur le parc d’activités Lilpark, à Camphin-en-Carembault.
6 500 m2 dédiés à la préparation de commandes pour les produits frais du groupe au chiffre d’affaires de 6,2 milliards d’euros au 3e trimestre 2018. Sur les quatre activités présentes en France – produits frais, nutrition infantile, nutrition médicale, eau et boissons –, l’entité «Produits frais», présente sur huit bases logistiques, concentre la moitié du chiffre d’affaires au 3e trimestre 2018. Dans les Hauts-de-France, Danone dispose déjà d’une usine à Bailleul (produits frais, 260 salariés), d’une troisième à Steenvoorde (spécialisée en nutrition infantile, 300 salariés) et est présente sur Delta 3 à Dourges, via la société belge ECS-2XL, qui regroupe les eaux minérales du groupe à destination des marchés belges et britanniques.
Un site pensé pour la livraison en GMS et en réseaux de distribution
C’est de ce site spécialement pensé pour Danone que sortent chaque semaine 1 400 palettes de yaourts, principalement à destination des grandes et moyennes surfaces (GMS). Si Danone a quitté un entrepôt vieux de 30 ans à Lesquin, c’est pour que les 34 salariés disposent à Lilpark des technologies dernier cri, à l’image de ces robots automatiques qui viennent chercher certains colis en sortie de filmeuse pour les mettre en palettes, faisant de Camphin-en-Carembault un site pilote en France. «Nous réalisons ici le picking (préparation de commandes, ndlr) pour les clients et avons une nouvelle activité : le copacking», explique Névine Delamar, directrice logistique EDP France (entité qui regroupe le bio, les produits laitiers classiques et ceux d’origine végétale). Avec une caractéristique pour ce site : des livraisons dans un rayon proche des Hauts-de-France. Chaque année, ce ne sont pas moins de 48 000 tonnes de produits laitiers qui y transiteront, livrés à 95% dans des GMS des Hauts-de-France (Auchan, Carrefour, Leclerc…). «Les clients n’ont pas de stock, nous le portons pour eux. Nous sommes donc constamment en flux tendu, du fait notamment de la date limite de consommation très courte de nos produits», poursuit Névine Delamar. La marque travaille aussi sur des moments de consommation différents : les yaourts unitaires pour les commerces de centre-ville ou les grandes quantités en promotion pour les GMS. Avec une volonté de monter en stock sur ces derniers produits, étiquetés comme tel, mais aussi de limiter l’impact environnemental des livraisons grâce à des arrivages de petites quantités destinés à combler les camions (sur trois sites en France : Chaponnay, Toulouse et Camphin-en-Carembault).