Changement de propriétaires

Changement de propriétaires

Le parc d’attractions Walygator, situé à Maizièreslès- Metz en Moselle, va être cédé à un groupe de repreneurs qui s’engage à sauver la quasi-totalité des 290 emplois et promet un changement d’image. La Chambre commerciale du Tribunal de grande instance de Metz a préféré le plan de reprise présenté par quatre associés, qui se sont également engagés à investir près de 4 M€, face à une offre de continuation de l’actuel propriétaire. Le choix des magistrats spécialisés ressemble à un jugement sans concession contre la gestion des frères Le Douarin qui ont creusé un passif de 12 M€. Les frères Le Douarin ont appris la nouvelle par téléphone. Absents du tribunal, ils ont livré leur «déception», et leur «incompréhension» face à la décision de la Chambre commerciale car, affirme Didier, «notre plan est bon et viable». Les juges leur imposent de céder leurs actifs pour 180 000 € dans les plus brefs délais, avant une prochaine audience de liquidation prévue le 13 mars. Les deux frères sont par ailleurs dans le collimateur de la justice qui a ouvert une enquête à leur encontre pour abus de biens sociaux. Il semblerait que les forains aient réalisé des mouvements de fonds suspects entre le parc Walygator et les différents établissements de nuit qu’ils possèdent. Depuis son ouverture en avril 1989, le Big Bang Schtroumpf aujourd’hui Walygator, qui était à l’époque le premier parc à thème de France, a connu de nombreux propriétaires avec un rachat par le groupe Walibi, moins de deux ans plus tard, avant de passer sous pavillon américain en 1997. En 2004, nouvelle cession à un fond de pension anglais, puis en 2006 deux forains se portent acquéreurs, les frères Le Douarin. Ils voient grand. Très grand. N’avaientils pas annoncé un complexe de loisirs et d’hôtels baptisé Walywood avec 600 emplois à la clé pour quelque 1 000 chambres ? L’ouverture était programmée pour 2015…

Skylander

Vole de sursis en sursis

La période d’observation de l’entreprise GECI International, qui fabrique le Skylander, a été prolongée jusqu’au 4 avril par le Tribunal de commerce de Briey. Soit six mois, jour pour jour, après le placement en redressement judiciaire. Le nouveau délai doit permettre à l’acquéreur chinois, Hong- Kong Technologies, de verser les treize millions de dollars promis. Visiblement les vérifications d’usage sont plus longues que prévu en Chine, en raison des festivités du nouvel an qui se prolongent pendant plusieurs semaines. Hong-Kong Technologies est dirigée par un ancien cadre du groupe Safran, Lionel Potron, qui a formulé une offre dans laquelle il s’engage à conserver tous les emplois sur le site de Chambley. De son côté la région Lorraine, via un courrier adressé à l’ensemble des rédactions, a fait savoir que l’avance de vingt et un millions d’euros, faite à GECI International serait bien remboursée. Reste à savoir dans quel délai, puisque l’entreprise de Serge Bitboul accuse un passif de 115 millions d’euros. La suite à la prochaine escale.

Environnement

Non aux éoliennes voisines

Les élus du conseil d’agglomération de Portes de France – Thionville devaient se prononcer sur une installation d’éoliennes en projet dans le département voisin, entre Tiercelet, Audun-le-Roman et Sancy (54). Henry Boguet, maire de Fontoy, et René André, maire de Lommerange, tous deux vice-présidents, ont montré leurs désaccords face au projet : «À aucun moment, Lommerange et Fontoy ont été consultées. On a fait totalement abstraction des zones naturelles de nos territoires, note Henri Boguet, tout comme de la zone urbanisable et de sa ZAC. Je ne suis pas certains que les futurs habitants de notre lotissement à concept écologique soient heureux d’avoir des éoliennes à leurs fenêtres.» Les élus ont regretté le manque de concertation avec les instructeurs des zones de développement éolien, telles que définies sur le schéma régional. Au final, dix-huit délégués se sont abstenus, trois ont voté pour le schéma d’implantation dans le Pays- Haut meurthe-et-mosellan. Les autres conseillers ont voté contre.